Titre : Mers Mortes
Auteur : Aurélie Wellenstein
Éditions : Scrineo
Tome : 1
Pages : 368 pages
Type : Dystopie
Prix : 17,90€
#ISBN9782367406602
Mers et océans ont disparu. L’eau s’est évaporée, tous les animaux marins sont morts.
Des marées fantômes déferlent sur le monde et charrient des spectres avides de vengeance. Requins, dauphins, baleines…, arrachent l’âme des hommes et la dévorent. Seuls les exorcistes, protecteurs de l’humanité, peuvent les détruire.
Oural est l’un d’eux. Il est vénéré par les habitants de son bastion qu’il protège depuis la catastrophe. Jusqu’au jour où Bengale, un capitaine pirate tourmenté, le capture à bord de son vaisseau fantôme.
Commence alors un voyage forcé à travers les mers mortes… De marée en marée, Oural apprend malgré lui à connaître son geôlier et l’objectif de ce dangereux périple.
Et si Bengale était finalement la clé de leur salut à tous ?
Un violent coup de cœur.
Parce que le sujet que traite Aurélie Wellenstein dans Mers Mortes n’est pas sans heurts. Il est dur car tellement actuel. Dans ce livre, on voit ce que pourrait et ce qu’est en train de devenir la planète si on n’y prête pas plus attention et si on ne bouge pas maintenant, et c’est glaçant.
Déchirant même. Notamment lors des scènes plus que descriptives – mais nécessaires – de braconnage, de poursuites, de massacres…
Ce qu’est devenue l’humanité ne donne pas non plus envie. Violents ou planqués, fous ou stones, les êtres humains, malgré le fait qu’ils soient encore en vie, n’ont pas l’air d’avoir été épargnés pour autant.
Pirates ou héros ?
Ce sont les deux qualificatifs entre lesquels on balance tout au long du roman. Oural se voit comme étant le héro qui pourra sauver la planète car il est exorciste et épargne les hommes quand la marée monte. Bengale, quant à lui, bien qu’avec des méthodes plus controversées, se considère aussi comme détenteur des clés du monde et de son rétablissement.
Chacun se croit investit d’une mission divine – et ils le sont en quelque sorte – mais, pour arriver à leurs fins, n’hésitent pas à piller, tuer et torturer. On verra d’ailleurs les convictions d’Oural changer, s’entrechoquer, au fur et à mesure où il nouera des liens avec les membres de l’équipage.
Incisif et direct.
C’est de cette manière que je qualifierais le style d’écriture d’Aurélie Wellenstein. Elle a cette plume qui montre les choses justement. On se retrouve plongés dans des descriptions saisissantes de réalisme qui ne nous laissent pas de marbre.
Aurélie Wellenstein manie parfaitement son stylo. Elle sait écrire. Comment placer tel mot, où mettre telle ponctuation, choisir entre telle et telle expression. Elle sait quand en rajouter une couche et quand s’arrêter. Un vrai bonheur à lire.
Réel.
C’est ce que j’ai perçu du roman. Malgré le fait qu’il fasse partie du domaine de l’imaginaire, j’ai trouvé qu’il y avait dans de réalité dans ce livre que s’en était poignant.
Les personnages sont eux aussi très vrais. Avec leurs nuances. On perçoit en eux de la violence, du désespoir, de la colère mais aussi de la bonté, une volonté de changer les choses, de faire ce qu’il faut peu importe les épreuves.
Même si Aurélie Wellenstein n’essaie pas d’atténuer les horreurs décrites dans son roman – quelque chose que j’ai vraiment adoré car elle ne cherche pas à en faire trop mais décrit juste la réalité des choses – son histoire est pleine de nuances.
La fin ne pouvait pas être mieux.
Bon bah super ma petite biquette (oui c’était utile, merci)
Kin
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