Erasmus – Août 2019 : Le bad post-eramus qui arrive sur le tard.

Je ne pensais pas dire ça un jour, mais Tübingen me manque, et pas qu’un peu. Ou peut-être que c’est le fait d’être aux études, ou alors de vivre à l’étranger, ou alors d’être loin de tout et de « commencer une nouvelle vie », je ne sais pas. Toujours est-il que, depuis quelques mois maintenant – depuis que j’ai terminé mes études en fait – j’ai une envie folle d’y retourner.

Du coup, pour palier ce petit manque, j’ai décidé de vous faire un petit article tranquillou bilou histoire de vous mettre tout plein de photos et de me replonger moi-même un peu dans ces 6 mois qui ont été un peu foufous pour moi.

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L’université de Tübingen (qui porte le doux nom à peine barbare de Eberhard Karls Universität Tübingen) n’est PAS le bâtiment que vous voyez ci-dessus (enfin si, mais lui, il est réservé pour les élèves en droit et les réceptions, parce qu’il est classe). Nous on avait cours dans le « Brechtbau » qui était nettement moins stylé (mais ayant fait mes études à Rennes 2, j’ai l’habitude des bâtiments modernes (pas beaux) .

Bref, tout ça pour dire que je crois que si je n’avais pas eu le « blues » du départ avant, c’est tout simplement parce que je ne suis restée que 6 mois et que je suis rentrée sans pouvoir me poser (le second semestre était déjà posé et très peu de profs de Rennes 2 ont compris notre retard, certains nous reprochant même de ne pas être arrivé avant  – désolée de me l’être coulée douce dans des salles d’examens allemandes?

Et puis il y avait aussi le fait que tous mes potes Erasmusiens étaient encore là-bas, du coup, je savais que la fête ne s’arrêtait pas et qu’elle continuerait sans moi et, paradoxalement, ça me rassurait.

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Sauf que voilà, ils sont tous partis, bel et bien de retour en France, et du coup je sais pertinemment qu’il n’y a plus rien ni personne que je connais qui reste là-bas (sauf une amie très chère à mon cœur, allemande, qui continue d’y faire ses études et que j’espère revoir dans peu de temps, car elle me manque vraiment).

Tout me manque à Tübingen, la verdure qui a pris sa place dans une ville pourtant pas si petite (pas si grande non plus, faut pas déconner). Le fait de faire du sport sans m’en rendre compte (enfin un peu quand même, monter et descendre pendant 3km d’affilée, ça vous fait suer, je vous jure), la papeterie de rêve dans laquelle j’ai acheté mon premier bujo et tous mes cahiers d’écritures (y’a que le compte en banque qui remercie pas, mais lui il a rien à dire).

Même l’université et les cours me manquent (et c’était pas gagné).

Et c’est là qu’on voit à quel point le cerveau est bien fait et garde en mémoire seulement les bons moments. En effet, mon Erasmus n’avait pas été dingue dingue selon moi.

Je n’arrivais pas à m’intégrer dans la vie (j’avais des potes mais pas vraiment d’amis, et ne buvant pas d’alcool et étant de type introvertie, je vous dis pas la galère pour faire comprendre aux gens que NON, me torcher la trombinette jusqu’au petit matin en bargouinant (hurlant serait plus exact, rapport à la musique et à l’état avancé de saoulitude de certains) avec des gars que je ne connaissais pas ne m’intéressait pas, et que je préférais largement discuter tranquillement en petit comité.

(Celui ou celle qui osera me redire : non mais moi j’vais te faire aimer la fête tu verras, avec moi ce sera différent, je le CRUCIFIX sur place).

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Petite précision hors sujet : c’est pas Tübingen, mais j’aimais bien la photo, et le ciel était beau.

Bref, comme je vous le disais, entre les problèmes d’intégration (à noter que ça ne me dérangeait pas trop vu que j’étais solitaire, mais que j’étais fatiguée de me répéter et de ne pas être « en phase »), et ceux au niveau des études (le niveau des allemands et dingue, j’aimerais bien connaître le troufion qui a osé dire qu’en Erasmus on faisait que glander). J’étais à fond dans les cahiers car je ne voulais/pouvais pas doubler cette année, et je n’avais pas forcément la money pour visiter.

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Repetite précision HS : voici des cactus Stuttgartois.

Du coup, je pense que c’est pour ça que j’ai envie d’y retourner. Pour profiter et enfin voir la ville pour ce qu’elle est : magnifique, calme et trépidente à la fois. Je veux aussi absolument revoir mon amie qui me manque énormément, et sans qui mon Erasmus n’aurait pas été le même.

Elle m’a aidée à améliorer mon allemand, m’a intégrée à sa bande d’amies (qui étaient beaucoup plus en phase avec qui je suis) et m’a montrée plein de choses, pas forcément extraordinaire de prime à bord, mais qui le sont devenues en se transformant, avec le temps, en mes meilleurs souvenirs.

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Je me rends bien compte que cet article est hyper long pour pas dire grand chose hormis crier ma nostalgie de cette ville, et que vous n’aurez pas eu beaucoup d’infos mais je suis en train de vous concocter un petit article sur mes bonnes adresses, parce que, si je n’ai pas beaucoup bougé, je peux vous dire que j’ai mangé !

4 commentaires sur “Erasmus – Août 2019 : Le bad post-eramus qui arrive sur le tard.

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