In Real Life : Mémoire Vive de Maiwenn Alix

Titre : In Real Life : Mémoire Vive

Auteur : Maiwenn Alix

Éditions : Milan

Tome : 2

Pages : 512 pages

Type : Science – Fiction

Prix : 17.90€

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Lani a grandi heureuse dans le Système, un monde postapocalyptique où chacun travaille à la reconstruction de l’écosystème dévasté. Un monde où chacun est relié aux autres par la pensée. Un monde où, pour compenser l’âpreté des journées, les nuits sont remplies de formidables rêves éveillés, véritable existence virtuelle parallèle.
À 17 ans, elle a été enlevée par un groupe de rebelles et déconnectée du Système. Convaincue de la légitimité de la rébellion, elle en devient l’un des soldats – l’un des meilleurs. C’est pourquoi, quand l’homme qu’elle aime se fait enlever par le Système, elle se lance dans une tentative désespérée pour le récupérer.
Mais, pendant ce temps, sur l’île des rebelles, un coup d’État a lieu…

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Une surenchère ?

Comme vous l’aurez probablement lu dans ma chronique du premier tome d’In Real Life, j’avais tellement aimé que je m’étais décidée à « briser » mon no buy challenge pour me procurer la suite et je n’avais pas attendu longtemps avant de me plonger dans le second volet une fois le petit bébé réceptionné.

Cependant, même si j’ai adoré ce second tome, je pense avoir une préférence pour le premier, notamment à cause d’un problème de rythme.

Maintenant que j’y pense, je me rends compte que je m’étais déjà dit ça pour le premier roman mais que, étant moins long, je ne l’avais pas énormément relevé. In Real Life : Mémoire Vive faisant 200 bonnes pages de plus, ce problème m’a paru plus flagrant.

En effet, selon moi, Maiwenn Alix a un peu tendance à surenchérir quant aux problèmes que ses protagonistes peuvent rencontrer, ce qui fait qu’on a très peu voire pas d’accalmie. Il y a toujours un souci, et souvent nouveau, qui se rajoute, et qui fait un peu déborder le vase, un peu en mode : y’a pire que pire que pire que pire.

Même si ça n’a pas gâché ma lecture, ça l’a un légèrement entachée car je ne savais plus où donner de la tête.

Un questionnement intéressant.

Si j’adore In Real Life, c’est, certes parce qu’il est bien écrit et que j’aime la Science-Fiction, mais aussi parce qu’il propose au lecteur de se questionner sur un sujet important : si on combat un système, faut-il condamnée tous ceux qui le composent ?

J’avais déjà remarqué cette problématique dans le tome 1 et j’avais d’ailleurs complimentée l’autrice sur ce fait car je trouvais intelligent de, pour une fois, ne pas essayer de faire péter tout et tout le monde, sous prétexte qu’on n’est pas d’accord avec leur manière de faire et leurs idéaux.

Tout n’est pas parfait, et tout n’est certainement pas noir ou blanc. Faire tout exploser parce qu’on n’est pas d’accord reviendrait un peu à zigouiller la Corée du Nord et tous ses habitants, juste parce qu’ils y habitent et font parti d’un système auquel ils adhèrent plus pas force et habitude que réel choix.

« Comment les humains ont-ils pu un jour penser que tout ce béton soit une bonne idée ? Comment ont-ils pu imaginer vivre ainsi à plusieurs millions, loin de la nature ? »

Kitchouille, l’histoire d’amour ?

Au début, je le pensais un petit peu. Je commençais à me lasser de ces « je t’aime«  à répétition,  de ces « tu me manques » à n’en plus finir et de ces « je m’inquiète pour toi » qu’on retrouvait presque à chaque chapitre.

Et puis j’ai réfléchi, et je me suis mise à la place des personnages. Étant transis d’amour pour mon cher et tendre et totalement cucul la praline, je me suis dis que, si je venais à être séparée de lui un jour dans ce genre de condition pas très propice à la relaxation (on ne parle pas de se perdre de vue durant un concert ou de partir en Erasmus pour 6 mois mais bien d’une guerre entre plusieurs clans), je serais peut-être encore plus mielleuse et dégoulinante que je ne le suis déjà.

En plus, qu’on se le dise, mais même si j’aime bien les histoires (un peu) « je t’aime, moi non plus », ça fait du bien, pour une fois, d’avoir un « je t’aime, moi aussi » !

Une fin pleine de promesse pour le tome 3.

Même si je ne m’attendais pas à cette fin, elle ne m’a pas surprise plus que ça car elle reste dans la lignée de ce que nous propose Maiwenn depuis le début.

Je l’ai beaucoup aimé, malgré le fait que mon cœur ait un peu balancé entre la surenchère et la fin apothéose (j’ai finalement décidé de choisir la deuxième option).

Je suis très curieuse de voir ce que va donner ce troisième et dernier tome d’In Real Life et je pense surveiller les prochains écrits de Maiwenn qui s’en sort plus que bien (pour le moment en tout cas) avec sa première trilogie.

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