Chronique : Étrangers de Cara Solak

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Titre : Étrangers

Auteur : Cara Solak

Éditions : Plumes du web

Tome : 1

Pages : 352 pages

Type : Dystopie

Prix : 17.90€

 

 

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La « grande catastrophe » a rendu stérile une bonne partie de la population il y a près de 25 ans. Depuis, des cités ont été créées pour regrouper les féconds, les protéger et assurer l’avenir de l’humanité.
Lilas vit à Valéria, la cité qui rassemble les procréateurs de l’ancienne Europe. Si elle a un appartement, un travail à l’hôpital et au ministère de la procréation, sa vie ne ressemble en rien à celle du reste du monde.
Répression – accouplement millimétré dans le but d’enfanter – surveillance. Voici la vie à Valéria.
Et si la sécurité trouvée ne valait pas l’absence de liberté ?
Et si cet étranger venu de l’extérieur faisait basculer toutes ses convictions ?
Sexe, amour, trahison… Et si tout n’était qu’illusion ?

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Une toute nouvelle maison d’édition pleine de promesses.

J’ai découvert Plumes du web il y a très peu de temps, suite à la reprise de mon histoire sur Wattpad. En cherchant un peu sur le site, je me suis rendue compte que certaines histoires avaient été publiées par cette toute jeune maison d’édition, et j’ai donc décidé d’aller jeter un œil à leurs publications.

J’ai trouvé les livres de bonne qualité au niveau du travail graphique et je la garde dans un coin de ma tête pour mes prochaines lectures.

C’est ainsi que je suis tombée sur Étrangers de Cara Solak.

C’était bien, mais…

Le problème avec ce roman, c’est qu’il est bourré de cliché. On a tout d’abord la fille qui ne comprend pas ce qui lui arrive et qui est en totale détresse, puis le gars qui est hyper protecteur et viril et qui fait tout pour être le « mec » de l’histoire.

Viennent ensuite les grands méchants qui, il faut le dire, ne sont pas vraiment originaux, ainsi que les protagonistes annexes, gentils ou pas, qui baignent eux aussi dans les stéréotypes.

On va donc retrouver l’ami hyper froid mais sur qui on peut finalement bien compter, la pote hyper excitée et super sympa qui t’intègre tout de suite ou encore ceux qui sont un peu distants mais qui, au final, décident de te faire confiance.

Une autre chose qui m’a chiffonnée, c’est la fin que je qualifierais de …. totalement WTF. Je n’ai rien vu venir, mais pas forcément dans le bon sens du terme car je n’ai presque rien compris.

ON EST EN 2019 BON SANG !

Une autre chose qui m’a énormément dérangée et qui, pour le coup selon moi, est plus « grave » qu’un simple cliché : c’est la place de la femme dans le roman.

Sans vous spoiler ou vous dire de quel personnage je parle, je vais vous expliquer un peu mon point de vue.

Hormis le fait que les protagonistes féminines sont surprotégées par les personnages masculins – comme si elles n’étaient que de petites choses fragiles incapables de se défendre – il y a autre chose qui m’a hérissé le poil.

À un moment donné dans le roman, on assiste à un mariage. Jusque là rien de bien problématique, jusqu’à ce qu’on arrive à la première dispute du couple où l’homme dira clairement à sa femme un truc du genre : Tu es ma femme, je fais ce que je veux.

Un peu plus tôt dans le roman d’ailleurs, avant cette fameuse dispute, la femme elle-même se demandait « à quelle sauce elle allait être mangée » car, l’homme étant maintenant son mari, il avait tous les droits sur elle.

Alors autant ça ne me dérange pas d’avoir un peu de cliché type damoiselle en détresse, autant réduire la femme à la servante et à l’exécutrice des ordres donnés par un homme, ça ne passe pas, mais alors pas du tout.

Du positif malgré tout.

Certes, quand on lit la chronique, on peut se dire : elle est un peu dure ; elle a vraiment déteste ce livre.

Eh bien non.

Je n’ai pas adoré, mais ça tient plus à la place de la femme dans le roman qu’aux clichés en eux-même. Et même si la fin ne m’a pas transcendée, j’ai quand même ce petit côté curieux qui ressort et qui me donne envie de lire la suite. Je ne l’achèterais peut-être pas en format papier, mais s’il parait en eBook, je me réserve le droit de me laisser tenter.

Je retiens tout particulièrement un monde plutôt original et une base d’histoire vraiment pas mauvaise. Je pense juste que l’autrice a peut être voulue aller un peu trop vite et a parfois écrit ses rêves plutôt que ce qui était probable.

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2.5

2 commentaires sur “Chronique : Étrangers de Cara Solak

  1. Je suis du même avis, ça m’a beaucoup déranger le fait qu’elle rabaisse un peu la femme mais je me suis dit c’est sûrement parce qu’elle a grandi comme ça, la fin est WTF, y’a le tome 2 sur Youboox, rien à voir avec le premier tome, deux univers différents.

    Aimé par 1 personne

    1. Ouais franchement ça m’a pas du tout convaincu. Déjà le fait de passer d’un univers très SF à un truc moyen ageux j’étais pas fan, mais en plus le traitement de la femme & l’histoire qui va trop vite, le manque de crédibilité, vraiment pas pour moi ^^

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