Chronique : Isulka la mageresse : La pierre d’Isis de Dorian Lake

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résumé

Isulka est une mageresse marginale, un peu vénale, mais surtout très endettée, vivotant en donnant des spectacles de magie dans des cabarets parisiens. Scipione est un spadassin vénitien comme on n’en fait plus, un reliquat du passé exilé de la Sérénissime, trahi par ses pairs et en quête de Vendetta.
Recrutés par un employeur anglais pour subtiliser une bague de rubis, la mission se révèle sous un tout autre jour lorsqu’ils découvrent la valeur du joyau. L’appât du gain les mènera de Paris au Caire, de coups bas en coupe-gorges, dans une course-poursuite avec des espions, des criminels et une inquiétante secte égyptienne…

monavis

De la difficulté de chroniquer ce roman.

Je suis maintenant depuis pas mal de minutes à regarder mon écran, à écrire un début pour finir par l’effacer et le laisser tomber. Je ne sais pas quoi dire sur ce livre. Je ne sais pas quoi dire sur ce livre car, je ne l’ai fondamentalement pas détesté, mais je suis loin de l’avoir adoré non plus. En fait, j’ai un sentiment tellement neutre que je n’arrive pas à me positionner pour vous en parler. Il fallait bien qu’une déception arrive en 2019 car pour le moment je n’avais que de bonnes lectures !

Et si on commençait par l’univers ?

Plutôt simple, il est efficace. Au début du roman on se retrouve dans un Paris du début du 18ème siècle (simple supposition car ce n’est pas précisé) aux côtés d’une mageresse haute en couleur et avec un fort caractère.

En effet, Isulka a le magnifique don de s’attirer des ennuis à chaque seconde. Il va donc de soi que, quand elle est chargée de rapporter un rubis à un riche anglais, elle ne fait rien comme elle le devrait et s’enfonce jusqu’au cou dans une histoire de Dieux égyptiens, de sacrifices et de course poursuite jusqu’en Égypte.

Quand rien ne me transporte vraiment, pas même les personnages.

Comme je le disais plus haut, le problème général que je rencontre avec ce roman est un « meh ». C’est pas mauvais, mais pas foufou, et il en va de même pour les protagonistes. Je ne les ai trouvé pas assez poussés et recherchés. Si j’ai bien aimé le style d’écriture et qu’au début je me suis prise au jeu, j’ai vite été larguée par le manque d’information sur les personnes qu’on suivait. Je n’ai pas réussi à m’attacher à eux et, du coup, je me fichais pas mal de ce qui pouvait leur arriver, au final, ce qui a rendu le roman beaucoup moins attrayant. Je les ai trouvé vides et creux, sans réel intérêt, qu’ils soient principaux ou secondaires.

Du rythme ?

Oui, mais inégal. On se retrouve dans une course poursuite sans temps mort et, si cela se voulait sûrement haletant, moi ça m’a juste fatigué. J’avouerais même avoir lu la fin plus qu’en diagonale. Les combats trop présents et qui duraient trop longtemps m’auront achevée.

On notera aussi les dialogues pas toujours très intéressants qui n’ont pas beaucoup aidé.

Mais alors, j’ai détesté ?

Eh bien non ! Malgré cette chronique clairement pas placée sous le signe du compliment, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé car au final la plume n’est pas mauvaise, les pages se tournent assez vite – et la couverture est jolie, mais ça, ça ne rentre pas en ligne de compte.

Bref, je crois que je suis passée à côté. J’hésite tout de même à lire la suite car la fin nous laisse quelques petites questions mais rien n’est sûr, et ce ne sera certainement pas ma priorité.

Note - Isulka la mageresse - La pierre d'isis.jpg

 

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