Les souvenirs, c’est comme les cadavres : tôt ou tard, ils refont surface.
Qui est cet homme assis sur la plage en pleine tempête, sur le lieu d’un crime commis vingt ans plus tôt ? Il n’a pas de nom, pas de manteau, et a perdu la mémoire. Alice prend l’inconnu sous son aile et décide de l’héberger, sans savoir qu’il va bouleverser sa vie à jamais.
Au même moment, dans la banlieue de Londres, Lily attend en vain le retour de l’homme qu’elle vient d’épouser et dont la police tarde à signaler la disparition. Parviendra-t-elle à retrouver celui pour qui elle a tout abandonné ?
Et un autre livre à enlever de ma PAL Netgalley , un !
Je ne vais pas vous refaire le topo assez habituel du moment qui est : je n’ai pas beaucoup de temps pour lire donc le blog tourne au ralenti. Je pense que depuis le temps, vous avez compris. Je suis cependant très contente d’avoir enlevé un nouveau livre de ma PAL Netgalley et de l’avoir autant apprécié, qui plus est.
Pas le premier Milady de ce type dans lequel je m’embarque !
Si vous vous souvenez, j’avais fait il y a peu la chronique de Jusqu’à ce que la vérité nous sépare de Gillian McAllister, que j’avais plutôt apprécié.
Et bien, pour ne rien vous cacher, je crois que j’ai encore plus accroché à On se reverra de Lisa Jewell.
Une intrigue bien ficelée !
C’est la première chose qui m’a frappé dans ce roman.
Premièrement, je suis tout de suite rentrée dans l’histoire, notamment grâce à l’écriture aérée de l’auteure. Par la suite, je me suis vite laissée prendre au jeu en essayant de deviner la fin et en, je l’avoue, me trompant du tout au tout, jusqu’à ce que tout soit finalement révélé.
Tout l’intérêt de ce roman se trouve dans la manière dont les différents chapitres sont traités, avec le suivi de l’histoire à différents moments de la vie des personnages, et aux côtés de plusieurs protagonistes.
Et les personnages, dans tout ça ?
Je suis le genre de personne a avoir besoin d’aimer les personnages pour apprécier un roman. Une histoire a beau être géniale, si les protagonistes sont plats et sans reliefs, je n’arrive pas à rentrer dans l’histoire.
Ici, il y a un peu de tout, mais clairement pas de vides dans les personnes que nous suivons.
J’ai aimé la vie mouvementée d’Alice qui ressemble à tellement d’autres, mais qui est à la fois unique en son genre. Rien n’est parfait, tout est un peu fouillis, voire même bordélique, et j’ai trouvé que ça correspondait parfaitement à l’idée que je me faisais d’elle.
Frank est aussi très intéressant. Je pense même que c’est le personnages le mieux développé de tout le roman, avec ses hauts, ses bas etc. À noter que c’est aussi un des personnages principaux, donc c’est tant mieux.
En revanche, j’ai tout simplement détesté Lily, la femme de Carl Montrose, l’homme qui disparait en début de roman.
Je l’ai trouvé imbuvable, antipathique et vraiment capricieuse. On dirait une princesse pourrie gâtée qui ne supporte pas la frustration et ne sait pas se débrouiller seule.
Une vraie peste.
Le suspens est là, et jusqu’au bout.
Plus on avance dans l’histoire, plus on apprend de choses qui nous emmènent sur une certaine piste pour, au final, qu’on apprenne qu’on faisait totalement fausse route et c’est très agréable – et frustrant en même temps. Les révélations vont bons trains, mais sont à un rythme mesuré pour ne pas nous brusquer.
Un roman pile poil comme il faut !
Je trouve que la catégorie Thriller – Policier convient parfaitement au livre. Si parfois l’intrigue prend le dessus, on a aussi de sacrés frayeurs et moments de doutes durant certains chapitres.
