La Belle et le Maudit : Grotesque de Page Morgan

Titre : La Belle et le Maudit : Grotesque

Auteur : Page Morgan

Éditions : Bayard

Tome : 1

Pages : 528 pages

Type : Fantastique

Prix : 17,89€

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Après un étrange incident, Ingrid fuit Londres et s’installe à Paris avec sa sœur Gabby et leur mère Charlotte. En guise de Ville Lumière, elles découvrent un univers plutôt sombre, la bonne société parisienne étant ébranlée par une vague de meurtres de jeunes filles. Elles prennent leurs quartiers dans une abbaye en ruines, ornée de gargouilles, où elles font la connaissance de Luc, un jeune valet à leur service. D’emblée, Ingrid est irrésistiblement attirée par le mystérieux jeune homme aux yeux vert mouchetés d’or… Bientôt, elles apprennent que Grayson, le frère jumeau d’Ingrid, qui les a devancés à Paris, a disparu. Les deux sœurs, prêtes à tout pour le retrouver, se lancent à sa recherche. Une quête qui les mènera dans un Paris sinistre et dangereux, peuplé de créatures d’un autre monde…

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Une réécriture de La Belle et la Bête originale !

On a l’habitude maintenant des réécritures du conte non moins connu où une jeune et belle fille rencontre un homme sous l’emprise d’une malédiction : la bête. C’est donc assez compliqué de faire original quand on en vient à retoucher cette histoire.

Pourtant, ici, Page Morgan a réussi un coup de maître en prenant un sujet très peu – voire pas abordé – dans le fantastique YA : les gargouilles. On se retrouve donc plongés en France dans les années 1800 en compagnie des Grotesques (autre nom pour les gargouilles).

Agréablement surprise.

Je ne m’attendais pas à grand-chose avec La Belle et le Maudit. J’avais même quelques aprioris, notamment à cause de la couverture que je trouvais kitsch et assez moche, il faut le dire, en plus de ne pas du tout être adéquat (sincèrement du cuir et des mèches blondes pour un roman qui est censé se passer au 19 ?).

Je pensais lire un récit cliché et passé, pas franchement bien écrit, mais je m’en fichais, je l’avais acheté à Noz. Et puis finalement, je me suis retrouvée embarquée en quelques minutes à peine dans une histoire passionnante et haletante et des personnages hauts en couleur.

Une intrigue plus complexe qu’il n’y parait.

On pourrait croire au départ que la Belle et le Maudit ne va parler que d’une histoire d’amour un peu bateau à la Roméo & Juliette, entre 2 personnes qui s’aiment mais ne peuvent pas être ensemble, pour tout un tas de raisons.

Eh bien oui ! Mais non en même temps ! C’est beaucoup plus que ça. Évidemment on a l’histoire d’amour maudite parce que c’est quand même un des thèmes principaux de l’histoire. Mais on se rend vite compte au fil du roman que le scénario a bien plus de choses de cachées dans sa manche.

On a des révélations sur les personnages toujours plus surprenantes, on a des protagonistes avec des caractères plus ou moins sympas, mais toujours justes et attachants pour certains (j’ai beaucoup aimé les personnages principaux notamment).

Rebondissements et coups de stress !

Je vous ai déjà dit que j’avais du mal à avoir peur ou à stresser durant les romans. Pour que ça m’arrive, il faut vraiment que l’intrigue soit rythmée et que l’autrice / l’auteur ne me laisse pas un seul instant de répit, comme ça m’était arrivé dans Lady Helen.

Là, on peut dire que Page Morgan a réussi le pari.

Il y a notamment un moment où j’ai failli passer à la page suivante pour connaître le dénouement de la scène car j’étais tellement sur les nerfs que j’avais besoin de savoir !

Je suis heureuse de m’être procurée ce livre et d’avoir le T2 sous la main, car je pense que je le lirai sous peu !

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4.5

 

6 commentaires sur “La Belle et le Maudit : Grotesque de Page Morgan

  1. J’adore les gargouilles, je viens de lire des livres jeunesse avec une gargouille c’était la créature la plus mignonne qui soit (en vrai non, mais j’adore son humour). C’est marrant que t’aies lu un truc avec des gargouilles aussi, comme tu dis, c’est pas très répandu ^^
    J’avoue la couv’, c’est pas ça du tout…
    Kin

    Aimé par 1 personne

    1. Ben ouais la couv’ limite elle fait tout l’effet inverse que vendre le livre quoi … il m’intéressait au début car j’aime bien la belle et la bête mais dès que j’avais vu la couv’ j’étais genre : nooooope mais bon l’originalité de la gargouille m’a captée hehe

      Aimé par 1 personne

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