Outlander – Le Voyage de Diana Gabaldon

Titre : Outlander : le Voyage

Auteur : Diana Gabaldon

Éditions : J’ai lu

Tome : 3

Page : 1013 pages

Type : Historique / Science – Fiction

Prix : 18,50€

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Vingt années se sont écoulées depuis le périple de Claire Beauchamp-Randall dans l’Ecosse du XVIIe siècle. Si l’infirmière britannique a refait sa vie depuis, le souvenir de Jamie Fraser et des années tumultueuses vécues ensemble reste intact. Aussi, lorsqu’elle apprend qu’il a survécu à la sanglante bataille de Culloden ayant marqué la défaite de l’armée écossaise, elle se trouve confrontée à un terrible dilemme. En remontant une nouvelle fois le temps, retrouvera-t-elle celui qu’elle a quitté deux décennies auparavant ?

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Une lecture laborieuse.

J’aime Outlander, ce n’est plus un secret. J’aime les livres, j’aime la série. Pourtant, si j’avais grand espoir en commençant ce tome 3, et au final j’ai été un peu déçue.

Je ne sais pas si c’est à cause de la longueur du roman (qui fait quand même plus de 1000 pages et, même si j’aime lire, franchement, ça commençait à faire long), ou parce que je commence un peu à me lasser de Claire et Jamie (ce serait dommage car j’ai encore 6 autres tomes qui m’attendent dans ma bibliothèque), toujours est-il que je me trimballe ce bouquin depuis plus d’une semaine (peut-être même 2) et que je commençais vraiment à en avoir marre de rouvrir toujours le même livre.

Mais je l’ai enfin terminé, et même si je n’ai pas apprécié ma lecture autant que lors de la lecture du premier tome ou que lors du visionnage de la série (mon but est d’ailleurs d’être à jour autant avec les romans qu’avec la série), je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé.

Rébarbatif, vous avez dit ?

Ben un peu quand même, en fait. Parce que clairement, en faisant des tomes de presque 1000 pages chacun, même si on est rendu qu’au 3, ça commence un peu à tourner en rond.

Entre les sauts dans le temps, les retrouvailles, les scènes de sexes à n’en plus finir (ça je vous avoue que je n’en peux plus, c’est devenu quelque chose de kitch, un peu comme un mauvais gag ou la vieille blague pourrie de tonton).

Il y a aussi les enlèvements, les viols (ça, Diana Gabaldon a l’air d’apprécier particulièrement), les séparations, et les descriptions à rallonge (ça aussi, Diana Gabaldon en raffole, et si j’adore sa manière d’écrire, j’avoue qu’au bout de 1000 pages, ça fatigue un peu).

 » C’est uniquement quand tu sais que tu peux aussi dire « non » qu’il te faut faire preuve de courage. »

Kitschouille ?

Un truc qui m’a énormément dérangé c’est que tout le monde semble changer, sauf Claire et Jamie. Si au début j’aimais l’idée que Claire avait réussi à trouver un fringuant écossais, grand et musclé (oui bonjour le cliché, mais parmi tous les rustres, il fallait bien ça), je m’étais tout de même déjà fait la réflexion qu’elle avait bien eu de la chance de le trouver lui, quand on voyait comment les autres étaient décris (édentés, petits, gros, chauves, puants et dégoutants).

Mais là c’était le pompon. Il s’est passé 20 ans entre ce roman et le premier tome, on est donc en droit de se dire qu’à 50 ans, les personnages auraient changés.

Alors oui, pour avoir changé, ils l’ont, pour ce qui est des protagonistes secondaires. Jamie et Claire, eux, semblent avoir gardé la fringance de leur jeunesse. Toujours aussi beaux, musclés, minces et athlétiques, elle comme lui, avec la peau ferme, 2 3 rides bien placées juste pour faire illusion.

Ça m’a un peu déçu parce que j’avais pris l’habitude de voir Diana Gabaldon décrire la vie et les gens avec des détails pas forcément ragoutants, mais proches de la réalité somme toute. Elle n’essayait pas d’enjoliver les choses, avant.

Ça fait plaisir !

Malgré tout ce que j’ai pu dire au-dessus, j’ai apprécié retrouver l’ambiance toute Outlandienne. Même si on quitte les Highlands, j’ai adoré visiter Édimbourg, voguer avec Claire & Jamie et redécouvrir tous ces personnages plus ou moins secondaires qui m’avaient un peu manqués, il faut bien l’avouer.

Diana Gabaldon écrit toujours aussi bien, avec force détails. Elle a ce don de pouvoir nous décrire des scènes et nous plonger directement dans son histoire. Même s’il y a quelques lenteurs au niveau des descriptions, je ne me suis pas ennuyée pour autant (quand je dis plus haut que j’ai trouvé le temps long, c’est plus par rapport au fait que, malgré les pages qui se tournaient, j’avais toujours l’impression qu’il en restait plus).

J’ai aussi retrouvé les rebondissements à n’en plus finir, le suspens et les batailles. L’action est belle et bien là, et on va de révélation en révélation (même si j’avais déjà vu la série, certaines choses diffèrent un peu, et ça n’a pas été pour me déplaire.

En conclusion, on peut donc dire que ma passion pour Outlander commence un peu à s’essouffler, mais que je continuerais de lire pour le plaisir, sans pour autant avoir l’envie folle de me jeter dessus.

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3.5

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