Chronique : Interfeel de Antonin Atger

Capture d’écran 2018-07-05 à 20.07.54.png

Capture d_écran 2018-05-28 à 13.40.58

Capture d_écran 2018-05-28 à 13.35.11

Et si le monde entier avait accès à vos émotions ?
Nathan et ses amis sont en permanence connectés à Interfeel, un réseau social qui permet de partager ses émotions. Pour l’immense majorité des habitants de la planète, connaître les émotions de chacun est tout aussi naturel que téléphoner. Mais un événement tragique va se produire sous leurs yeux et bouleverser Nathan. Fasciné par Élizabeth, une  » sans-Réseau  » qui vit en marge de la société, il voit toutes ses certitudes vaciller. Ce que les deux adolescents découvriront pourrait bien changer le monde à jamais…

Capture d_écran 2018-05-28 à 13.36.34

Pas une seconde pour soi !

Durant tout le roman, l’auteur nous harcèle d’informations, de révélations, et surtout de surprises. On va de rebondissements en rebondissements et on se prend des trucs dans la figure à tour de bras, sans jamais les voir venir (ça en deviendrait presque frustrant et on se sentirait à deux doigts d’être bête si ce n’était pas si bien fait).

Même si on ne commence pas une chronique par la fin, je voulais tout de même vous annoncer la couleur : Énorme. C’est le mot qui ne m’a pas quitté les minutes après la clôture de ce premier tome, et c’est aussi celui qui est venu me titiller le cerveau plus d’une fois alors que je tournais avidement les pages.

Un réseau social, au sens propre du terme.

Quand j’avais lu les chroniques d’autres copains blogueurs / booktubeurs, j’avais noté que certains étaient très mitigés quant au terme : réseau social. En effet, si je m’attendais (comme la plupart des gens) à retrouver un site type Facebook, Twitter, Instagram ou autre, ici, il n’en est rien.

L’auteur a pris le terme réseau social au sens littéral, ce qui fait que les gens sont liés entre eux, par un réseau émotionnel : le fameux Interfeel, qui permet à tout le monde de savoir en temps réel ce que l’autre ressent. Tout le monde n’est pas branché dessus, mais la plupart de la population mondiale l’utilise chaque jour, sans même le débrancher, parfois.

Un miroir de notre réalité actuelle.

J’ai trouvé ce livre très pertinent. On ressent la pression que subissent ceux qui n’ont pas Interfeel et qui se refusent aussi à l’avoir. Mais on voit également que les personnes qui ont décidées de l’utiliser ne sont pas les seuls agresseurs ; car si les Interfeeliens purs et durs voudraient voir tout le monde utiliser leur merveilleuse technologie, d’autres, contre cette pratique, seraient capable de bien des horreurs pour l’éradiquer.

Bref, j’ai vraiment ressenti cette, presque, obligation de se connecter pour rentrer dans le moule, et même si on a toujours le choix, je trouve que cela reflète parfaitement ce que nous vivons en ce moment et ce que nous « devons » faire pour rester dans le coup.

L’auteur pose de réelles questions sur la connexion en continue et l’échange autre que verbal.

Un roman qui, sous couvert d’être fait pour la jeunesse, nous transmet un message clair et précis.

Capture d_écran 2018-05-28 à 13.38.05

Capture d_écran 2018-05-28 à 13.49.16

 

10 commentaires sur “Chronique : Interfeel de Antonin Atger

Répondre à JabberTheBlogger Annuler la réponse.

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Google

Vous commentez à l’aide de votre compte Google. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s