Cale
Une part de ce que l’on est, est le fruit de ce que l’on a été.
Qu’on le veuille ou non, ce passé est toujours l’une des fondations de notre avenir. Certains y font face, le transcendent et continuent d’avancer. D’autres, passent leur vie à le fuir en espérant que jamais il ne refera surface.
Moi, je gère.
Je m’appelle Cale Robins. J’ai 21 ans et suis étudiant à Orono, dans le Maine.
Comme tout le monde, j’ai un secret.
Comme tout le monde, sauf que le mien est sans doute plus lourd à porter que d’autres, mais j’assure – enfin j’assurais, jusqu’à ce que je rencontre Mila Stevens.
Elle a tout chamboulé et maintenant, je ne sais plus où j’en suis. Je voudrais lui dire mais j’hésite : comment réagira-t-elle lorsqu’elle saura la vérité ?Mila
Dans le livre de ma vie, il y a un chapitre qui me donne envie de mourir mille fois plutôt que d’avoir à le lire à voix haute.
La faute commise n’est pas la mienne, mais je la porterai comme un fardeau toute ma vie.
J’ai traversé le pays, changé de nom mais rien n’y fait. Pour qu’il soit moins lourd, il faudrait que je puisse le partager.
Je rêve de tout dire à Cale mais qu’adviendra-t-il de moi, lorsqu’il découvrira que je ne suis pas celle que je prétends être ?
WTF ?
C’est la première chose qui me soit venue à l’idée quand j’ai lu les derniers mots de ce livre, et hélas, ce n’est pas dans un sens positif.
J’avais déjà lu Someone new, qui traitait de l’histoire de Lexi et Asher. Dans Someone real, on retrouve Cale et Mila (la colocataire survoltée de Lexi).
Le début n’était pas trop mal. J’avoue que je me souvenais à peine du personnage de Mila et qu’il m’a fallu un peu de temps pour resituer les personnages ainsi que l’histoire, mais en somme tout s’est bien passé… jusqu’à ce que Lexi entre en scène. Car à partir de ce moment, la frustration a commencé à monter, et n’est pas vraiment redescendue jusqu’aux 100 dernières pages du roman.
Houston, nous avons un problème.
En gros pour moi, ce roman est un fiasco tout simplement car : on me vendait une histoire d’amour Cale – Mila et qu’au final je me suis retrouvée à relire le premier tome, toujours autant centré sur Lexi et Asher, mais d’un autre point de vue cette fois, et c’était C.H.I.A.N.T !
J’ai pu zapper pas mal de pages voire des passages entiers parce que je connaissais déjà la teneur de ces derniers, ayant lu Somone new il n’y avait pas si longtemps. MÊME LE PROLOGUE EST CENTRÉ SUR LEXI ET ASHER, merde.
D’habitude, j’aime bien lire du Maddie D., elle me détend et c’est souvent une petite pause quand je n’ai pas envie de me prendre la tête ou quand je veux juste me poser tranquillement devant une romance. Mais là, elle a totalement tapé à côté.
Houston, nous avons toujours un problème.
Si vous avez lu Beautiful Disaster, vous connaissez ce principe de faire deux romans identiques mais avec une différence de point de vu. Sauf que chez Jamie McGuire, ce n’était pas dérangeant car les deux romans étaient sur les protagonistes principaux. En revanche, faire un deuxième roman, en zappant presque l’intrigue de base au profit d’une autre, avec le point de vue du personnage principal sur une autre personne qui n’a rien à voir avec l’histoire : WHUT ?
Bref, grosse déception, je suis colère, et même si ça s’est lu vite (tu m’étonnes, vu que je connaissais déjà presque tout), je n’ai pas aimé le trop peu de scènes entre Cale et Mila qui, soit dit en passant, quand elles avaient lieu étaient ou trop mièvres, ou trop WTF, encore une fois.
Bref, Maddie D. caca pas beau et moi frustrée !
