Jabber the reader

Chronique : Sky in the deep de Adrienne Young

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OND ELDR. BREATHE FIRE.
Raised to be a warrior, seventeen-year-old Eelyn fights alongside her Aska clansmen in an ancient, rivalry against the Riki clan. Her life is brutal but simple: fight and survive. Until the day she sees the impossible on the battlefield—her brother, fighting with the enemy—the brother she watched die five years ago.
Faced with her brother’s betrayal, she must survive the winter in the mountains with the Riki, in a village where every neighbor is an enemy, every battle scar possibly one she delivered. But when the Riki village is raided by a ruthless clan thought to be a legend, Eelyn is even more desperate to get back to her beloved family.
She is given no choice but to trust Fiske, her brother’s friend, who sees her as a threat. They must do the impossible: unite the clans to fight together, or risk being slaughtered one by one. Driven by a love for her clan and her growing love for Fiske, Eelyn must confront her own definition of loyalty and family while daring to put her faith in the people she’s spent her life hating.

Bienvenu chez les Vikings !

J’avais repéré il y a quelques temps maintenant Sky in the deep sur Netgalley US. C’est donc sans hésitation que j’en ai fait l’acquisition quand il est sorti. Des Vikings, une héroïne bad ass, des combats : que demande le peuple ? Pas grand chose de plus pour me satisfaire, en tout cas.

En effet, en ce moment, je suis à la recherche de romans qui se passent dans des contrées peu explorées, avec des protagonistes venant de civilisations anciennes : Vikings, Mayas, Incas, Indiens d’Amérique, tribus nomades du Sahara et j’en passe.

La haine comme une seconde peau.

On le comprend rapidement, les Aska et les Riki, c’est loin d’être une histoire d’amour. Du coup, quand notre petite Eelyn se fait capturer, elle va se murer dans sa rage pour survivre.

Colère devant la trahison de son frère supposé mort au combat, hostilité contre le clan Riki qui la retient prisonnière contre son gré, animosité face à Fiske qui le lui rend bien. Bref, ici, clairement, on marche à la vengeance, point final.

Et c’est quelque chose que j’ai beaucoup aimé.

Enfin quelqu’un qui prenait parti dans un roman de ne pas apaiser les tentions mais de les faire monter d’un cran. S’il est bête de haïr quelqu’un seulement pour sa différence, il aurait été improbable de faire changer les penser d’Eelyn, tellement elles sont ancrées en elle depuis sa naissance.

Et c’est là que le (semi) syndrome de Stockholm intervient.

Il ne faisait nul doute qu’une petite histoire d’amour se profilerait au fil des pages. Après tout, c’est du Young Adult, ça se passe (presque) toujours comme ça. Et moi qui, habituellement adore ça… pour cette histoire, je n’en voulais pas.

Au contraire.

Je souhaitais que le roman reste cohérent et que la haine entre ces deux clans continue d’habiter les personnages. Pour une fois, je voulais que la haine triomphe à l’amour car c’était plus logique, plus crédible : moins bisounours.

De plus, j’ai trouvé que l’histoire arrivait un peu comme un cheveux sur la soupe. Pas de rapprochement particulier et tout d’un coup, les personnages se rendent compte d’une attirance soudaine : bizarre.

Je n’en ai pas moins été touchée par certaines scènes mais je reste sur mes positions : l’histoire d’amour n’était pas nécessaire et a plus desservi le roman. En bref, le roman a pris une tournure que je ne souhaitais pas (mais on n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie).

Bad ass ? Mouais.

Pour une Viking au sang chaud et grande guerrière dans l’âme, j’ai trouvé que Eelyn se laissait un peu vite aller à pleurer et à paniquer.

Censée se défendre comme une tigresse sur le champ de bataille, elle a bien du mal à riposter quand elle se retrouve acculée et sans arme. C’est un point qui m’a déçue.

En revanche, j’ai beaucoup aimé Halvard, un petit jeune du clan Riki plein de vie qui m’aura beaucoup attendri.

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