Jabber the reader

Chronique : L’empire de sable de Kayla Olson

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Comment survivre quand il n’y a plus d’espoir ?
Bientôt adapté au cinéma par Leonardo DiCaprio et la Paramount.
Il suffit d’un grain de sable pour faire s’écrouler un empire.
Une page s’est tournée dans l’histoire de l’humanité depuis que les dérèglements climatiques ont rendu la plus grande partie du globe inhabitable. Puis a eu lieu la révolution orchestrée par les Loups, un puissant groupe armé. Ce jour-là, ils ont pris le pouvoir. Ce jour-là, ils ont tout pris à Eden, qui n’a rien vu venir. La voilà désormais détenue dans un camp de travail sous haute sécurité.
Son seul espoir ? Gagner l’île de Sanctuary dont lui a parlé son père, le dernier territoire encore neutre. Mais quand Eden parvient finalement à y accoster avec d’autres évadés, l’île se révèle encore plus dangereuse que leur précédente prison…

Un roman qui ne me faisait pas vraiment envie.

Une dystopie écologique ne me bottait pas plus que ça – avouez que le nom ne fait pas vraiment rêver -, et parce que le résumé ne m’avait pas transportée.

J’ai cependant succombé à la tentation d’une nouvelle acquisition et ai dépensé mes petits sous dans ce roman où nous allons suivre plusieurs personnages qui tentent d’échapper aux Loups, une sorte d’organisation terroriste qui a pris le contrôle de la planète et exploite ceux qui ne sont pas de leur côté.

À la recherche de liberté et de réconfort, ces demoiselles que nous allons suivre tout au long de ce livre vont donc partir en quête d’une île où règne la paix : Sanctuary.

Perplexité.

C’est le premier mot qui me vient à l’esprit en refermant ce livre et en commençant cette chronique, tout comme Amanda lors de sa critique.

Pour vous mettre dans l’ambiance, sachez que j’ai failli abandonner ma lecture après 130 pages depresque rien. Et c’est donc la chose principale que je reprocherai à ce roman. Sa lenteur, les longueurs du récits, le manque d’action flagrant.

Dès la première page, j’ai su que ça ne le ferait probablement pas entre ce livre et moi. Tout d’abord parce que je n’étais pas fan de l’écriture de l’auteure, ensuite parce que j’ai à peine compris ce qu’il se tramait au départ.

Plongés dans l’action directement.

En soit, ça ne me dérange pas et c’est même plutôt bien, mais ici, tout était fouillis.

Ça pète de partout, des personnages meurent, d’autres s’enfuient sur un bateau sans qu’on sache réellement pourquoi. Tout le monde semble confus, et nous aussi.

J’essaie donc tant bien de mal de suivre Eden, Alexa, Hope et Finnley (nos protagonistes principales) sur leur barque dans une looongue traversée.

Ah et d’ailleurs, vite fait, en parlant des personnages : ils auraient tous pu mourir dans un raz-de-marée que ça m’aurait fait ni chaud ni froid tellement je ne m’y suis pas attachée.

Car après ce début tout en fanfare, il va bien falloir 200 pages pour rentrer dans le vif du sujet et ne pas s’ennuyer (et encore, je suis gentille).

Trop peu crédible et réfléchi à mon goût.

Mais tout d’abord, parlons des relations entre les personnages. Peu importe à quel moment elles interviennent dans le roman, je les trouve improbables. Tous sont censés être sur le qui vive et sauver sa peau, mais tout le monde fait confiance à tout le monde, avec un semblant de méfiance de temps en temps.

C’est à n’y rien comprendre (je peux vous dire que si je m’enfuyais de quelque part, je deviendrais totalement parano et dormirait avec couteau, kalachnikov et tutti quanti pour être certaine de ne pas me faire ramener manu militari).

Et puis ensuite viennent (très tard dans le roman, j’insiste), les scènes d’action. Alors là, je n’ai rien compris à la plupart. Genre vraiment. À chaque fois qu’il se passait quelque chose de soit disant haletant, excitant ou effrayant, je restais derrière mon livre à me dire : mais qu’est-ce que c’est que ce foutoir ? Il se passe quoi là ? Ah, c’est la fameuse scène de pétarade que j’attends depuis le début ? Mais j’y comprends rien, moi, à ce qui se passe !

Presque si je ne me croyais pas bête en lisant ce roman tellement je restais de marbre devant des moments qui se vendaient palpitants.

Pas ce que je pensais lire.

J’avoue tout de même qu’à un moment donné le vent a un peu tourné et j’ai tourné les pages plutôt vite. Mais il y avait tellement de longueur que j’ai fini par terminer le livre en diagonale. Et même en lisant le dernier mot, j’ai refermé le livre en me disant : ouais, bon, ben on va le revendre sur Priceminister celui là, hein.

Pour finir, je cherche encore l’écologie là dedans, hormis le fait que la planète est totalement détraqué et que les eaux montent, je ne vois pas ce qu’il y a d’écolo. C’est juste une dystopie post apocalyptique comme beaucoup d’autres.

En gros, je n’ai pas aimé, et je crois que maintenant, vous le savez !

 

 

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