Jabber the reader

Chronique : Frisson de Maggie Stiefvater

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Grace, 17 ans, vit dans une petite ville du Minnesota, aux abords d’une forêt. Son enfance a été marquée par l’irruption d’une meute de loups qui l’a attaquée. L’un des animaux l’a sauvée et depuis, un lien étrange s’est établi entre la jeune fille et le loup. Ombre à la fois protectrice et inquiétante, il rôde autour de la maison isolée. La mort brutale d’un élève du lycée de Grace déclenche une réaction violente : la ville entière lance des chasseurs à travers la forêt. Tous les animaux ne parviennent pas à échapper aux balles… le loup de Grace est touché. Quelques heures plus tard, elle retrouve sur le pas de sa porte un jeune homme blessé, au regard étrangement familier.

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Il y a à peu près 5 ou 6 ans de ça, j’avais lu Frisson de Maggie Stiefvater, et j’avais adoré. Et puis j’avais lu le second tome et complètement oublié de lire le troisième (car il n’était pas encore sorti). Du coup, quand je l’ai vu à la bibliothèque, je me suis dis : tiens, pourquoi pas me replonger dedans ?

Et c’est ce que j’ai fait, à mi-tort, mi-raison. Mi-tort, parce que j’ai eu du mal à le finir. Long (presque 500 pages en grand format), quand j’ai refermé le livre je me suis dis qu’au final, il n’y avait pas grand chose qui se passait.

Qu’on se comprenne, le style narratif est très bien, et c’est une des premières fois que j’ai réussi à lire un livre avec entrain, dans lequel il n’y a presque pas de dialogue et énormément de description.

On suit les personnages, leurs pensées et leurs états d’âme tout au long du roman et si ça ne m’a pas dérangé pendant un certain temps, j’avoue que vers le milieu du roman ça a commencé à un peu me peser.

Pour ce qui est de l’histoire, à l’époque et encore aujourd’hui, j’avais adoré la trame originale. OK, les loups garou sont basiques, mais la manière dont ils sont traités l’est moins. En effet, ce qui provoque la transformation en loup est la température. La chaleur leur permet de rester humain tandis que la fraicheur les transforme en loup. J’ai trouvé ça très original et c’était la première fois que je voyais ça.

La première fois aussi que j’avais autant de pression quant à une histoire d’amour. En effet, si le froid les transforme, plus les années passent et moins il leur est possible de redevenir humain sans une température déraisonnablement haute.

On vit avec la constante pression autour de nous, sachant que, un jour, Sam ne se transformera plus en humain, et on essaie, tout comme Grace, de vivre chaque moment avec lui. J’ai ressenti un grand vide aussi, un pincement au cœur même, en voyant toute la famille de Sam s’évanouir peu à peu dans la nature. Ce sentiment de silence persistant, de blanc, presque.

J’avais l’impression de ressentir son manque, et c’était très déroutant.

PS : entre ça et The Vampire Diaries, avez-vous remarqué que Mystic Falls semble être une ville plutôt prisée pour les histoires fantastiques ?

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