Jabber the reader

Chronique : Rêves de glace de Kelly St Clare

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Olina a 17 ans et est la Tatuma -la princesse- d’Osolis, un monde dominé par la chaleur. Elle porte un voile depuis sa naissance et personne, pas même elle, n’a jamais vu son visage. Alors qu’elle subit la tyrannie constante de sa mère et de son oncle, Olina reste une jeune femme forte, drôle et volontaire qui attend d’être reine pour changer les choses. Quand une délégation de Glacium – un monde fait de glace à l’opposé du sien- arrive en Osolis, Olina est forcée de remettre ses préjugés en question. Peu à peu, elle se lie d’amitié avec le prince de Glacium et quand celui-ci demande à voir son visage, tout le monde d’Olina va basculer… Deux sociétés à l’opposé l’une de l’autre, un périple, des personnages principaux et secondaires extrêmement bien travaillés, une héroïne courageuse et qui évolue tout au long des tomes…

L’habite ne fait pas le moine.

J’avais découvert ce roman sur un site de couvertures en ligne américain. Et puis bon, vous connaissez mon esprit superficiel. J’ai vu un dessin magnifique, j’ai cliqué. C’était la version anglaise. J’ai laissé passer du temps et puis j’ai vu un autre livre sur Amazon avec, encore, une couverture à tomber, mais en Français cette fois. Il était pas cher, je l’ai acheté.

J’ai commencé à le lire, et puis j’ai switché avec l’autre histoire. L’autre ? Ah ben non, en fait, je venais juste acheter la version Française de Fantasy of Frost, devenu Rêves de glace.

Bref, tout ça pour vous faire une intro sur ce roman, naze, je sais.

Mais rentrons dans le vif du sujet. Si j’ai adoré la couverture et que le résumé, de prime à bord, paraissait vraiment super, les notes sur Livraddict laissaient peu de place à l’imagination. Avec 17 de moyenne, j’allais l’aimer.

Comment dire…

J’ai détesté ma lecture, et j’ai même abandonné à 30%. 30% de presque torture, pour être honnête.

Tout d’abord, tout est trop brouillon. On atterrit dans un monde fantasy très et trop peu développé en même temps. En fait, on voit toute l’étendu de ce dont on nous parle, sans que ce ne soit jamais vraiment expliqué de A à Z. On arrive presque dans une histoire qui selon moi, est tellement ancrée, qu’on pourrait croire à un milieu de tome.

La protagoniste principale porte un voile, on ne sait pas pourquoi. Il y a des relations inter personnages et inter royaumes, on ne sait pas pourquoi, comment, leur réelle histoire, leur passif etc.. Certes l’intrigue se base sur ce fameux voile, mais j’ai trouvé ça plutôt mal ficelé.

Je crois que j’ai failli m’endormir.

Mais quelle longueur. Des descriptions dans tous les sens du terme à n’en plus finir. Que ce soit des sentiments d'(O)lina, les paysages, les actions qui se déroulent. Tout est trop narratif à mon goût.

Peu ou pas d’action, beaucoup de parlote et de descriptions pour pas grand chose, ou alors des choses inintéressantes.

L’histoire des personnages ne m’a ni émue, ni même intéressée. Je me fichais bien de ce qui pouvait leur arriver, et franchement, ils auraient tous pu brûler vif, ça ne m’aurait fait ni chaud ni froid.

Parce que même si l’écriture de l’auteure en soi n’est pas mauvaise, je n’ai vraiment pas réussi à crocher à son style beaucoup trop narratif à mon goût.

Bref, un fiasco pour moi.

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