Jabber the reader

Chronique : Les clans Seekers de Arwen Elys Dayton

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Il y a des vérités qui tuent…
Lorsque Quin aura prêté serment, elle deviendra enfin ce pour quoi elle s’est entraînée toute sa vie : une Seeker. Un honneur qui se mérite tout autant qu’il s’hérite.
Une fois initiée, Quin pourra se battre aux côtés de ses deux compagnons les plus proches, Shinobu et John, pour protéger le pauvre et l’opprimé. Ensemble, ils iront porter la flamme au cœur des ténèbres.
Et elle sera avec celui qu’elle aime, qui n’est autre que son meilleur ami.
Mais la nuit ou elle prête serment, tout bascule. Les masques tombent et Quin découvre qu’elle a été élevée dans le mensonge. Ni sa mission, ni sa famille, ni même ses amis ne sont ce qu’elle croyait.
Et il est trop tard pour faire marche arrière…

Un roman qui m’embête.

Si la couverture (magnifique il faut le dire) et le résumé m’attiraient, et que j’avais envie de découvrir cette histoire qui était quand même intrigante, je suis déçue et perdue.

En gros ici nous allons suivre Quin Kincaid qui est vouée à devenir une Seeker. C’est ce qu’elle a toujours voulu, toute sa vie. Cependant, le jour où elle le devient, rien ne se passe comme prévu et elle se rend compte que toute sa vie est un mensonge.

Jusqu’ici tout a l’air simple. Oui, sauf que. Je n’ai pas vraiment compris l’histoire. Pourtant j’ai lu plus de 300 pages sur 475. Pourquoi m’arrêter en si bon chemin vous allez me dire ? Eh bien tout simplement parce que, au bout d’un moment, je n’ai plus eu la force de continuer. Si j’aime bien la manière d’écrire de l’auteur, je dois dire que c’est uniquement pour ça que j’ai continué, je n’ai pas réussi à accrocher à l’histoire et encore moins à la comprendre !

Des problèmes scénaristiques plus que stylistiques.

Qu’on se comprenne bien : Arwen Elys Dayton écrit vraiment très bien. Elle développe son histoire à la perfection, décrit parfaitement les scènes et les lieux et sait nous faire passer les sentiments de ses personnages sans que tout se transforme en roman bateau. Elle arrive à faire des protagonistes étonnants et c’est ce qui m’a plu.

En revanche, je me suis totalement perdue dans son récit. Tout d’abord, je croyais tomber sur un récit moyenâgeux (bien qu’il n’y ait que la couverture qui l’indique et pas le résumé), et je tombe en fait dans une époque plus moderne. Quand, en revanche, aucune idée.

Logique pour l’autrice, pas pour le lecteur.

Ensuite, l’autrice connait bien son monde, même un peu trop je dirais, et elle semble oublier que, nous, commun des mortels, ne sommes pas autant au fait qu’elle de tout ce qui a pu ou se passe dans cette histoire.

J’ai donc, la plupart du temps, eu beaucoup de questions sans réponses et si j’aimais beaucoup l’écriture, j‘ai arrêté au bout de 300 pages (que j’ai mis plutôt longtemps à lire au final) car je ne voyais pas où voulait en venir A.E.D.

Je trouvais que si elle connaissait son monde sur le bout des doigts, elle se perdait dedans, à trop s’attarder sur des détails, et pas assez sur les choses les plus importantes.

Car après toutes ces pages rapidement tournées, je ne sais toujours pas exactement ce qu’est un morphofouet ni un distorseur, pas moins ce à quoi ressemble une Effraie (que je pensais avoir une tête de chouette étant donné le nom, ne vous moquez pas de moi) et je n’ai toujours pas compris ce qu’était un Seeker et ce qu’ils étaient censés faire ! Donc là, loin d’être un coup de cœur, je suis même en colère qu’une autrice qui écrit aussi bien nous laisse en plan comme ça !

 

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