Le Serment de l’Orage de Gabriel Katz

Titre : Le Serment de l’Orage

Auteur : Gabriel Katz

Éditions : Big Bang – Bragelonne

Tome : 1

Pages : 379 pages

Type : Fantasy

Prix : 16,90€

« Ils étaient sept.
Sept chevaliers sous un ciel d’orage. »

Morgien et Cynon, deux jeunes chevaliers, la tête pleine de rêves de gloire et de hauts faits, n’ont qu’une hâte : prouver leur valeur. Ils n’hésitent pas un instant lorsque le seigneur Edwin de Gore leur propose d’entrer à son service dans les Hautes Terres. Des landes arides et occupées par une bande armée. Sans hommes ni moyens, les deux chevaliers devront faire face à l’adversité avec bravoure et honneur. Mais il plane en ces lieux une atmosphère sombre et malsaine. Alors que la demeure seigneuriale devient le théâtre de morts inexpliquées, une forteresse macabre apparaît à la faveur de la nuit. Les phénomènes inquiétants se multiplient, et bientôt, nul doute qu’une malédiction est à l’œuvre. Le Diable approche, et avec lui, la fin du royaume.

Pas emballée au départ.

J’avoue que dans toute la liste des livres que proposait le PLIB, ce n’est pas sur Le Serment de l’Orage que mon regard s’est arrêté en premier. Et puis bon, il fallait en sélectionner 20 et il m’en manquait un. Étant donné le fait que je ne faisais qu’entendre parler d’Aeternia depuis plusieurs années maintenant, je me suis dis que ça pouvait être sympa de commencer à lire du Gabriel Katz avec ce bouquin là.

En plus l’histoire avait l’air sympa, même si elle me sortait de ma zone de confort : je n’ai pas l’habitude de lire de la fantasy pure et dure, mettant en scène épées et chevaliers.

Une écriture juste.

C’est ce qui m’a frappée en refermant le roman. Tout au long du livre, j’ai eu l’impression de me retrouver au moyen-âge. Gabriel Katz décrit une réalité crue. Il n’en fait ni trop, comme on peut souvent le lire dans les romans de fantasy je trouve, avec des têtes coupées toutes les deux minutes et des femmes violées à chaque coin de rue, ni pas assez (il y a quand même des têtes coupées, mais c’est pour la bonne cause).

J’ai aussi trouvé la plume très fluide. Il sait parfaitement manier le crayon (ou taper sur un clavier, au choix), et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde en le lisant. Que ce soit durant les scènes d’action ou de description, c’était parfait.

Frissons garantis !

Déjà, ce roman est haletant. Mais en plus, il part sur une base qui peut faire flipper n’importe qui hyper rapidement : la religion. Oui oui. On se retrouve avec un chevalier pas vraiment aimé par ses paires, qui hérite d’un château. Ce qu’il ne sait pas encore c’est que c’est un cadeau empoisonné car, non seulement on découvre une ruine (encore une fois, très bien décrit par Gabriel Katz, que ce soit par rapport aux lieux en eux-mêmes ou à la manière de vivre dans un taudis), qui en plus est maudite.

On a donc une petite chapelle où il se passe des choses pas très normales, avec un tunnel creusé à même le sol qui la relie à une île, et dans ce tunnel, la croix arrachée de l’autel pour conjurer on ne sait trop quoi. Flippant hein ?

Ajoutez à ça un paquet « d’accidents », l’arrivée de chevaliers sombres très spéciaux qui bercent dans le paganisme (satanisme ?) et c’est le frisson.

Comme une envie d’en découvrir plus.

Vous aurez probablement compris par cette chronique que j’ai beaucoup aimé Le Serment de l’Orage. Ça n’a pas été un coup de cœur (il m’a manqué ce petit truc, certainement), mais j’ai hâte de connaître la suite ! Je me pencherai aussi sur Aeternia avec grand plaisir car Gabriel Katz semble avoir une plume qui rend n’importe quel livre facile à lire !

Ce qui m’intrigue aussi c’est que, malgré les rebondissements, on sent que c’est un tome d’introduction qui promet de très bonnes choses pour la suite.