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La Cité des Chimères de Vania Prates (#PLIB2020)

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Titre : La Cité des Chimères

Auteur : Vania Prates

Éditions : Snag

Tome : 1

Pages : 442 pages

Type : Fantastique

Prix : 18€

#ISBN9782490151219

L’Ancien Monde a disparu. Londres laisse place à Lowndon Fields. Les hommes se sont organisés en guildes, guidés par leurs chi, leur nature profonde : la guilde des marchands, des inventeurs, des alchimistes, des immergeants, des guides.
L’homme tâche de vivre en harmonie avec la nature qui est laissée libre d’évoluer à sa guise partout où elle le souhaite : arbres, plantes envahissent les immeubles et les rues. Les animaux sont devenus des Gardiens, protecteurs des hommes et particulièrement respectés. Différentes guildes dirigent le nouveau monde. Grâce aux immergeants, il essaye de comprendre et d’éviter de faire les mêmes erreurs que leur ancêtre. Celeste, une jeune fille de 17 ans et qui ne connaît pas son Chi. Elle rencontre Calissa, une ancienne chimériste, dernière de son espèce. Elle découvre alors la confrérie des Sans Loi.

Et si j’étais passée à côté ?

C’est l’impression que j’ai eu après avoir définitivement abandonné ma lecture à 350 pages sur 450. Quand je suis allée jeter un coup d’œil sur livraddict après ma déception, j’ai vu pleins de commentaires élogieux et des notes plutôt bonnes.

Alors qu’est-ce qu’il s’est passé pour que, moi, je n’aime pas, sachant que le bouquin me tentait plutôt pas mal au départ et que je misais beaucoup dessus.

Des idées séduisantes !

La Cité des Chimères c’était le genre de livre qui n’était pas forcément original, mais qui donnait quand même envie de lire. Il y avait l’univers intéressant avec un monde nouveau très utopique, des personnages intrigants pour la plupart qui semblaient avoir tous une histoire plus ou moins mouvementée.

Bref, tout pour plaire en somme. Sauf que, dans la pratique, ça n’a pas eu l’effet escompté.

Un problème avec le style.

Je ne prête pas forcément attention à la plume des auteurs en tant que telle. La plupart du temps, j’apprécie une manière d’écrire sans trop me concentrer dessus, mais là, ça n’est pas du tout passé.

Ce n’est même pas le fait qu’elle écrive mal ou pas, mais j’ai trouvé tout beaucoup trop lourd. De la manière dont l’autrice choisissait de tourner ses phrases aux mots choisis en passant par la syntaxe et les descriptions – de lieu, de sentiments, de pensées – à rallonge et inutiles, j’ai vraiment bugué.

C’était lourd. Vraiment trop.

Une lourdeur jusque dans les personnages.

Je ne les ai pas appréciés. Si – comme tout le roman, en fait – ils paraissaient prometteurs, j’ai eu beaucoup de difficultés à m’attacher à eux, et pour cause : ils sont soit fades, soit clichés.

On retrouve un manque de développement au niveau des protagonistes, et, quand c’est enfin le cas, quand l’autrice décide de nous en donner d’avantage et bien … rien. Du cliché, un peu à la mode dramaqueen. On se retrouve avec des personnages qui ont vécu le pire du pire du pire, mais qui sont encore présents pour en parler et qui, malgré tout, ont su rester droits dans leur bottes. De vrais courageux sans nuances.

Je n’ai pas trop compris non plus l’intérêt de la « double héroïne » avec Céleste et Calissa. Pour moi, il aurait fallu en choisir une seule et se concentrer sur cette direction.

Si mauvais ?

Non. Si j’ai abandonné c’est que j’en attendais beaucoup et que le style de l’autrice m’a vraiment gonflée mais l’histoire n’est pas mauvaise en tant que telle. Il y a beaucoup de choses à améliorer mais je vois bien les points positifs qu’il peut y avoir : notamment l’idée en elle-même qui est bonne et qui donne envie d’en savoir plus.

Hélas, je n’ai pas réussi à accrocher.

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