Darkwind de Sharon Cameron

Titre : Darkwind

Auteur : Sharon Cameron

Éditions : Bayard

Tome : 1

Pages : 409 pages

Type : Science Fiction

Prix : 17€

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Angleterre, 1852. Katharine est envoyée par sa tante et tutrice au manoir de Darkwind où vit son oncle Tulman. Elle doit prouver que celui-ci a perdu la raison et le faire interner pour qu’il cesse de dilapider la fortune familiale. A Darkwind, Katharine rencontre un vieil homme excentrique, mais surtout génial, qui se consacre à l’invention d’automates extraordinaires. Rares sont les privilégiés qui ont le droit de pénétrer dans son atelier. Parmi eux, Lane, son ombrageux apprenti et Ben, un brillant étudiant en sciences. Tous deux défendent farouchement Tulman par dévouement mais aussi parce qu’il fait vivre sur son domaine des centaines de personnes qu’il a arrachées à la misère. Bien vite, Katharine doute : l’héritage familial mérite-t-il qu’on y sacrifie son oncle et les familles qu’il protège ? A la demande insistante des domestiques de l’oncle Tulman, accepte de rester un mois à Darkwind avant de prendre une décision. Trente jours au cours desquels elle se rendra complice d’espionnage, échappera de justesse à la mort et tombera amoureuse…

Une bonne surprise !

Trouvé à Noz pour la modique somme de 3€50, il faut avouer que je ne m’attendais pas à grand chose quant à ce livre. Je n’en avais jamais entendu parler et il y avait assez peu d’avis sur internet. Du coup je l’ai laissé trainer dans ma bibliothèque pendant une bonne année pour finir par l’en sortir grâce au Winter is Reading (que je remercie d’ailleurs car je pense que ce pauvre livre aurait pu croupir pendant beaucoup plus longtemps sinon).

Et là c’est la révélation !

Des personnages qui m’ont (presque) tous fait craquer.

C’est le gros point fort de cette histoire. Entre une Katharine au caractère bien trempé, qui sait ce qu’elle veut, courageuse et qui ne se laisse pas monter sur les pieds, un Lane ombrageux et mystérieux, l’oncle Tulman complètement siphonné du bocal, il y en a pour tous les goûts.

Ils sont très bien étudiés, ni trop ni trop peu. J’ai vraiment beaucoup aimé Katharine qui, malgré sa confiance en elle inébranlable, arrive à se remettre en question. Elle ne sait pas où elle met les pieds en arrivant à Darkwind mais y va quand même et se débrouille seule. Oncle Tully est aussi très touchant, mais celui que j’ai trouvé encore plus attachant malgré son caractère un peu rustre, reste Lane.

Ni trop lent, ni trop rapide.

Ce qui est fou avec cette lecture, c’est l’écriture de l’autrice ainsi que la manière dont elle a de développer son récit. L’univers est vraiment sympa, on se retrouve dans un endroit néo-gothique, avec un château à moitié hanté avec des pièces entièrement roses, des portes qui claquent et des passages secrets, une usine de jouets complètement loufoques, colorés et originaux et et des paysages à couper le souffle avec 2 villages assez sympathiques, des rivières et des collines à perte de vue.

Simple ?

On pourrait croire au début que Darkwind est un roman assez basique avec une intrigue sympa, mais qui ne casse pas 3 pattes à un canard. Alors certes, il ne révolutionne pas le genre, mais la fin est vraiment parfaite. Même si on se doute de certaines choses, les rebondissements sont bels et bien là et les questions aussi.

Le dernier chapitre est vraiment super bien fait et j’ai hâte de voir ce que va donner la suite. À noter aussi que la romance promise dans le résumé n’est pas trop présente, pour ceux qui ne seraient pas de grands adeptes des histoires d’amour dégoulinantes.