Jabber the reader

Eragon de Christopher Paolini

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Titre : L’Héritage : Eragon

Auteur : Christopher Paolini

Éditions : Bayard

Tome : 1

Pages : 679 pages

Type : Fantasy

Prix : 10.90€

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Un garçon…
Un dragon…
Une épopée…
Voilà bien longtemps que le mal règne dans l’Empire de l’Alagaësia… Et puis, un jour, le jeune Eragon découvre au cœur de la forêt une magnifique pierre bleue, étrangement lisse. Fasciné et effrayé, il l’emporte à Carvahall, le village où il vit très simplement avec son oncle et son cousin. Il n’imagine pas alors qu’il s’agit d’une œuf, et qu’un dragon, porteur d’un héritage ancestral, aussi vieux que l’Empire lui-même, va en éclore… Très vite, la vie d’Eragon est bouleversée. Contraint de quitter les siens, il s’engage dans une quête qui le mènera aux confins de l’Alagaësia. Armé de son épée et guidé par les conseils de Brom, le vieux conteur, Eragon va devoir affronter, avec son jeune dragon, les terribles ennemis envoyés par le roi dont la malveillance démoniaque ne connaît aucune limite.
Eragon n’a que quinze ans, mais le destin de l’Empire est désormais entre ses mains !

Une saga qui n’a plus à faire ses preuves.

Avec Le Seigneur des Anneaux et Harry Potter, Eragon fait parti (en terme de livre, j’entends) des histoires de Fantasy qui ne sont plus à présenter.

Écrit par celui qu’on appelait à l’époque « le petit génie », ce roman n’a mis que très peu de temps à rentrer dans les annales (et dans mon cœur), notamment avec un personnage fort qui a fait tomber tout le monde sous son charme : Saphira. Ajoutez à cela une intrigue remplie de péripéties, des nains, des Urgals (sorte d’orques), des elfes, des arcs et des épées, et le tour est joué.

On ne lit pas Eragon sans qu’il ne nous laisse une trace indélébile dans le cœur, un souvenir toujours présent, en toile de fond.

Saphira : ou ma première rencontre avec un dragon.

Eragon, c’est un peu le livre qui m’a mis le pied à l’étrier au niveau de la lecture. Il y en a qui ont été passionnés par Harry Potter et sa magie, d’autres par le Seigneur des Anneaux et ses Hobbits. Moi ce fut l’Alagaësia et ses dragons, et notamment Saphira.

Je ne saurais pas expliquer le lien que j’ai avec cette saga tellement il est fort. Si fort que je peine souvent à trouver les mots pour en parler comme il se doit.

Toujours est-il qu’Eragon, mais plus particulièrement Saphira, m’ont donnés envie de me pencher un peu plus sur ces petits objets magnifiques qu’étaient les livres, et me les ont fait détester en même temps car à cause de l’amour que je portais pour cette saga, je n’arrivais à lire que ça (ou BD et Mangas), les autres romans me paraissant bien fades à côté.

Un rythme qui ne plaira pas à tout le monde.

Eragon est assez lent, qu’on se le dise (mais pas trop non plus, selon moi). Christopher Paolini n’a pas voulu se précipiter et a décidé de faire les choses bien en prenant son temps pour… tout.

Qu’il s’agisse de la présentation des personnages et de leur introduction, de l’apprentissage d’Eragon en temps que dragonnier, des voyages qu’il va être amené à faire ou encore de la croissance de Saphira, tout prend du temps. Mais c’est ce qui en fait un livre génial car, du coup, nous aussi, on a le temps.

Le temps de nous intéresser aux protagonistes, de nouer des liens avec eux (mais surtout d’admirer Saphira, encore et toujours).

Petit warning aussi pour ceux qui n’aiment pas ça, Eragon, même s’il y a beaucoup d’action, peut parfois être un roman contemplatif, avec une pelleté de descriptions (mais pour la plupart utiles, je vous rassure).

« J’ai l’impression d’avoir été jeté dans un monde dont je suis sensé respecter les règles… qu’on refuse de m’expliquer. »

On parle un peu des personnages ?

Qu’on les aime ou les déteste, les protagonistes ne laissent pas de marbre. Entre le bourru mais sympathique nain Orik, la froide et fière elfe Arya ou encore Brom le-conteur-qui-se-bat-un-peu-trop-bien-pour-un-simple-conteur (oui oui, rien que ça), il y en a à revendre.

On a aussi Galbatorix, le roi devenu complètement fou qui tente de régner sur l’Alagaësia en maître, les Vardens qui tentent de le combattre. Du côté un peu moins glamour de la chose, pour faire bonne mesure car c’est un livre de Fantasy, tout de même, on tombera régulièrement nez à nez avec les Urgals ou les Raz’acs, et si on n’a vraiment pas de chance, un Ombre s’occupera de gâcher notre journée.

Pour ce qui est d’Eragon, il m’a touchée et énervée à la fois. Fringant jeune homme de 15 ans, il agit comme tel, dans le positif comme le négatif (énergique, facétieux et courageux, il est aussi impulsif, égoïste et très arrogant).

J’ai en revanche beaucoup aimé Murtagh, mystérieux et sage.

Je n’ai en revanche pas été une grande fan d’Arya (en tout cas pas de la perception qu’Eragon a d’elle).

Saphira…

Je ne pouvais pas vous faire une chronique sur Eragon sans vous parler de Saphira.

Saphira la dragonne bleue, la sagesse incarnée, la grandeur d’âme et d’esprit. Entre douceur et fermeté, toujours à prendre les bonnes décisions.

Saphira, le personnage qui, si on devait me demander un jour de choisir entre tous les protagonistes des livres que j’ai lu, je prendrais sans hésiter.

Elle m’a touchée à un point que je ne saurais décrire, et je la garderais toujours dans mon cœur.

Bref, je vais arrêter ma chronique ici histoire de ne pas vous écrire un roman, mais je pense que vous avez compris que je ne suis pas objective, mais que, malgré tout, je peux vous assurer que ce roman est génial.

 

 

 

 

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