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Chronique : Le chant du cœur d’Amy Harmon

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Titre : Le chant du cœur

Auteur : Amy Harmon

Éditions : Collections R

Tome : 1

Pages : 390 pages

Type : Romance contemporaine

Prix : 17.90€

 

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Pour moi, le paradis, c’est la cloche qui annonce le début d’un match de free fight, l’adrénaline qui monte, la sueur qui me brûle les yeux et le feu qui coule dans mes veines. C’est la foule indistincte qui scande mon nom et l’adversaire du jour qui veut verser mon sang. Pour moi, le paradis se résumait au ring octogonal. Jusqu’à ce que je rencontre Millie.
Jusqu’à ce que je change. Si l’octogone était mon paradis, alors Millie était l’ange en son centre, la fille pour laquelle je voulais me battre, celle qui m’a appris que les batailles les plus importantes sont parfois celles que l’on ne pense pas gagner.

Une légère appréhension au départ.

La première fois que j’ai découvert Amy Harmon, c’était avec L’Infini + Un et ça avait été une révélation. Je m’étais ensuite plongée dans Nos faces cachées qui avait aussi été un coup de foudre. C’était donc tout naturellement que j’avais décidé d’embrayer avec La loi du cœur qui, même s’il ne me disait pas grand chose au départ, ne pouvait-être que bien vu que c’était Amy Harmon qui l’avait écrit.

Et là, hélas, ça avait coincé. Je n’avais pas vraiment aimé l’histoire en elle-même que j’avais sans rythme (trop lente ou trop rapide) et les personnages m’avaient laissés de marbre, voire même énervés (je ne peux pas sentir Moïse, désolée).

Alors non, je n’avais pas acheté Le chant du cœur par pur masochisme, mais tout simplement parce que mon cher et tendre l’avait acheté pour mon anniversaire (à ma demande) alors que je ne savais pas que c’était un second tome.

Bref, ce n’est pas sans appréhension donc que je me suis penchée sur ce deuxième volet.

Au début, j’ai paniqué.

J’ai paniqué parce qu’on me remettait, dès le premier chapitre, le sempiternel Moïse avec son mauvais caractère et son pessimisme. J’ai paniqué parce que j’ai eu peur que Le chant du cœur ne soit qu’une excuse pour prolonger un peu plus le « plaisir » – non merci – avec Moïse et Georgie.

Du coup, quel ne fut pas mon soulagement quand la « vraie » histoire a commencé et qu’on a enfin vu Tag et Millie être les protagonistes principaux de leur histoire – c’était pas trop tôt.

Les Taggerson sont une chouette famille.

Si j’avais détesté Moïse, pas forcément apprécié Georgie et donc pas accroché à leur couple, j’ai adoré Tag et Millie.

Les deux sont si différents et si semblables pourtant. Ils se complètent parfaitement et sont extrêmement touchants. Ce sont des personnages principaux vraiment réussis avec leurs joies et leurs peines. Ils sont humains et j’ai aimé la simplicité de leur relation, chose de plus en plus compliqué à trouver dans une romance.

Je ne parle même pas d’Henry, le frère d’Amélie, qui est une perle.

 » J‘étais amoureux d’une fille qui vivait dans le noir et pourtant tout était d’une clarté absolue. « 

Là où le bât blesse…

C’est qu’on a beaucoup, beaucoup, beaucouuup trop de Moïse.

En gros, Amy Harmon a construit son roman en consacrant des chapitres à Tag qui parle sur des cassettes – si vous voulez en savoir plus, lisez le livre – et ces parties sont justes géniales. Et puis tout d’un coup, il y a le point de vue de Moïse qui, non seulement vient tout gâcher avec sa manière d’être et de s’exprimer, toujours dans la rage et la négativité mais qui en plus vient pourrir le rythme.

En gros on passe à de superbes scènes « d’action » (c’est une romance mais on se comprend) à Moïse qui intervient tout d’un coup, sans qu’on sache pourquoi.

Autant certaines interventions étaient les bienvenues pour expliquer ou alléger un peu le récits, autant la plupart ne servaient strictement à rien hormis placer Moïse dans le récit.

Une sacré histoire.

Une chose que je ne peux pas enlever à ce roman, c’est qu’il est vraiment touchant. De Tag le gros dur qui devient une guimauve face à Millie, à Amélie (Millie est son surnom) qui, malgré tous ses malheurs et les coups durs reste forte et garde la tête haute.

Je n’ai jamais vu un couple qui s’était aussi bien trouvé. Une vraie symbiose.

Un petit bémol seulement au niveau de l’histoire, c’est que des fois, Amy avait tendance à vouloir rendre les choses « trop belles » « trop poétiques » quitte à ce que les dialogues n’aient pas vraiment de sens, hormis celui qu’elle voulait donner. Cela donnait parfois l’impression qu’elle voulait juste placer une réflexion.

Mitigée…

Hélas, la seule chose qui rattrape ce roman est le couple Tag et Millie. Je ne peux pas mettre un note trop élevée dans le sens où, même si ce sont les personnages les plus importants, il y a beaucoup trop de choses qui sont venues ternir leur histoire…

NOTAMMENT LA FIN !

Je DÉTESTE les fins ouvertes et là on ne peut pas faire pire … en bref un roman qui aurait pu être un coup de coeur – j’en suis vraiment persuadée – s’il ne s’était que concentré sur la relation entre les personnages principaux et pas sur l’ajout de Moïse et de son grain de sel toutes les 30 secondes, en coupant le rythme.

Je continuerais de lire du Amy Harmon car je pense que si ce diptyque ne m’a pas plu, c’est seulement à cause du personnage de Moïse.

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