Chronique : Lady Helen – Le club des mauvais jours d’Alison Goodman

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Titre : Lady Helen : le Club des Mauvais Jours

Auteur : Alison Goodman

Éditions : Gallimard Jeunesse

Tome : 1

Pages : 560 pages

Type : Historique / Fantastique

Prix : 19.50€

 

 

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Londres, avril 1812. Lady Helen s apprête à faire son entrée à la cour. La jeune orpheline est encore sous la tutelle de son oncle et de sa tante qui veillent à étouffer chez elle tout écart pouvant rappeler la réputation sulfureuse de sa mère. Helen fait alors la connaissance du ténébreux Lord Carlston, qui revient juste d exil après avoir été soupçonné du meurtre de sa femme. Elle est piquée par la curiosité, d autant qu’il promet de lui faire des révélations sur elle-même et sa mère et que d étranges faits surviennent alors : des bonnes disparaissent, des meurtres sanglants sont commis. Mais la jeune fille est loin de soupçonner l’existence de démons viciés, des Abuseurs, qui se nourrissent de l énergie humaine. Bientôt sonnera l heure de l Abuseur Suprême traînant dans son sillage une véritable Terreur. Lord Carlston appartient au Club des Mauvais jours, une police secrète parallèle qui a juré de protéger l humanité de ces démons. Dotée d une énergie et de dons particuliers, Helen est appelée à les rejoindre. La miniature que sa mère lui a donnée suffira-t-elle à la protéger ? Helen doit choisir entre une vie faite de privilèges et d insouciance ou basculer dans un monde terrifiant mais aussi passionnant où les démons s invitent dans les soirées mondaines.

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Mais quelle idée ?!

Quelle idée d’avoir attendu autant de temps avant de me plonger dans ce roman ? Hormis me trouver l’excuse du coût (19,50€ quand même) et du fait qu’il est assez gros (560 pages quand même) je ne vois pas ce qui a pu tant me tenir éloigner de ce bouquin.

Les gens en parlaient beaucoup (en bien la plupart du temps, même si je trouve maintenant que ce n’est pas assez pour qualifier un chef d’œuvre pareil) et je pense que c’est peut-être ce qui m’a freiné à le prendre dans ma bibliothèque !

Qu’à cela ne tienne, monsieur a pioché pour moi « parce qu’il était vachement gros et beau ». Avec de tels arguments, impossible de ne pas me plonger dedans.

Comme à l’époque, les choses se mettent lentement en place.

Et c’était très agréable. Dans notre société qui va si vite, on a l’habitude des romans qui commencent sur les chapeaux de roues et qui n’ont jamais de moments de pauses. Ce n’est pas le cas de Lady Helen et le Club des Mauvais Jours. Alison Goodman prend son temps pour nous faire entrer dans l’univers et le monde d’Helen.

Il n’y a pas de temps mort, juste des moments de vie décrits à la perfection, et quand les choses sérieuses commencent, tout s’enchaine. On a alors des scènes d’action à couper le souffle, ponctuées de moment plus calme qui fond redescendre la pression, pour la faire remonter en flèche quelques chapitres après.

J’ai rarement vu un livre avec un rythme aussi bien mené.

Darcy is back ? 

Oui, et en mieux les filles ! Si vous avez aimé notre cher monsieur Darcy, alors vous tomberez sous le charme de Lord Carlston. Impétueux, orgueilleux et plutôt beau goss (ça serait pas drôle sinon), il sait être doux (bon rarement, et c’est vraiment quand il est de bonne humeur).

Mais comment ne pas parler de Lady Helen ? Je suis extrêmement difficile en termes de personnages féminins car je trouve qu’elles finissent toujours par devenir des nunuches, des princesses en détresse ou alors des filles trop « badass » qui ne ressentent rien, n’ont besoin de personne (et du coup n’écoutent personne non plus). Je crois qu’elle fait partie de mes coups de cœurs féminins.

 » Il est parfois impossible de choisir pour le mieux. Il faut simplement choisir. « 

Point de clichés ici vous trouverez.

Bon OK, peut-être un peu, mais comme dans tous les romans. Cependant, ils sont amenés d’une telle manière qu’ils ne passent pas comme des stéréotypes.

Prenez le fameux Lord Carlston qui est le type de base du gars antipathique et con comme un manche, et bien Alisong Goodman arrive à nous le vendre comme quelqu’un de plutôt froid, certes, mais réfléchi. Il n’est pas bad boy pour être bad boy, mais bel et bien parce que c’est son caractère et que cela sert l’histoire.

Pareil pour notre Lady Helen. Elle a son caractère, ses bons comme ses mauvais jours (pas de blague ici, je vous jure). Elle fait des choix, pas toujours les meilleurs, mais ce n’est aucunement pour la faire passer pour une potiche ou une guerrière. Elle reste humaine, tout comme Carlston et les autres protagonistes (en parlant de ça d’ailleurs, j’aurais bien étranglé l’oncle d’Helen à plusieurs reprises).

La romance est en trame de fond, mais ne prend jamais trop de place, tout en restant au dessus de votre tête. Vous l’attendez, elle arrive doucement, sans se presser, et c’est encore plus savoureux.

Un univers rafraichissant.

J’avoue qu’au début, j’ai presque été déçue que la dimension magique intervienne. On était rendu au tiers du roman et le côté ésotérique n’avait pas encore réellement fait son apparition. J’aimais évoluer avec Lady Helen dans ce monde de Régence.

Je me rends compte avec le temps que j’aime de plus en plus les livres avec une base d’Histoire (c’est une partie que j’adore dans Outlander notamment) et encore plus quand la partie historique du roman n’est pas romancée (ajouter du fantastique ne me dérange pas, mais je vois bien que je savoure énormément les livres avec une partie historiques collant au maximum à la réalité).

Londres en 1812 a l’air tout à fait charmant (pour les gens de la haute, s’entend). Et puis au fur et à mesure que les démons ont commencé à apparaître, que les personnages se sont révélés, j’en ai voulu plus, toujours plus.

Des défauts ?

Non. Je n’en ai pas qui me viennent en tête pour le moment. J’ai tellement adoré ce roman que je n’ai pas pu m’empêcher de commander le deuxième qui, à mon grand désespoir n’arrive que Lundi – oui dans ces cas là je ne suis pas très patiente.

Je suis tellement heureuse que ce roman ait été sorti de ma bibliothèque ! Je peux enfin dire que je reprends du service niveau lecture, et ajouter un coup de foudre dans ma liste ! Je ne pourrais que recommander à ceux et celles qui, comme moi, ont fait la fine bouche, de se précipiter sur ce roman.

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4 commentaires sur “Chronique : Lady Helen – Le club des mauvais jours d’Alison Goodman

  1. Merci pour ton avis ! Je vois souvent les livres de cette saga passer sur internet sans que j’y regarde de plus près mais je suis très curieuse car ce n’est pas un livre vers lequel je me serais dirigée et il semble avoir de bon avis. Et le tien a fini de me convaincre de me laisser tenter ! J’aime quand une romance prend son temps donc c’est déjà un très bon point !

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