Chronique : Outlander – Le chardon et le tartan de Diana Gabaldon

Capture d’écran 2018-11-06 à 09.47.21.png

Capture d_écran 2018-05-28 à 13.40.58

https://amzn.to/2F5E4Bu

Capture d_écran 2018-05-28 à 13.35.11

1945. Claire passe ses vacances en Écosse, où elle s’efforce d’oublier la Seconde Guerre mondiale auprès de son mari, tout juste rentré du front. Au cours d’une balade, la jeune femme est attirée par un mégalithe, auquel la population locale voue un culte étrange. Claire aura tôt fait d’en découvrir la raison : en s’approchant de la pierre, elle se volatilise pour atterrir au beau milieu d’un champ de bataille.
Le menhir l’a menée tout droit en l’an de grâce 1743, au cœur de la lutte opposant Highlanders et Anglais. Happée par ce monde inconnu et une nouvelle vie palpitante, saura-t-elle revenir à son existence d’autrefois ?

Capture d_écran 2018-05-28 à 13.36.34

Quand la comparaison avec la série se dessine en trame de fond.

C’est hélas le danger de lire un roman en même temps que de regarder la série. Encore plus avec Outlander, qui colle plutôt bien à l’histoire de base. On ne peut pas s’empêcher de comparer et de voir si tout concorde.

Ensuite, vient le moment où notre cerveau ne peut pas s’empêcher de se demander s’il préfère telle ou telle version. Mais en fait, pourquoi en aimer un plus ou moins qu’un autre.

Il y a des choses que j’ai préféré dans la séries, et d’autres auxquelles j’ai plu adhéré dans le roman.

La plume de Diana Gabaldon et toutes ces petites choses qui rendent le récit si réel.

C’est un des gros point fort de la version papier, et ce qui m’a fait totalement tomber en amour avec ce premier tome qui ne fait pas moins de 846 pages.

Je n’ai jamais vu de livre avec autant de détails, sans qu’il en devienne barbant et ennuyant. Ici, le rythme est soutenu, mais l’autrice sait s’attarder sur les détails qui font toute la différence, et autant le dire tout de suite, si j’étais capable d’écrire comme ça, j’aurais la plume à la main toute la journée.

Elle nous fait rentrer dans l’histoire de Claire et Jamie en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, et on se retrouve happée en Écosse dans les année 1740, avec des paysages somptueux, des personnages décadents, des châteaux si bien décrits qu’on pourrait presque s’y croire.

Bref, là dessus, rien à redire, le talent de Diana Gabaldon n’est plus à démontrer.

Une évolution claire du personnage principal.

Sans mauvais jeu de mot avec le titre ci-dessus, Claire est celle qui m’a le plus surprise, car autant le dire tout de suite, au début du roman, elle ne me plaisait mais alors pas du tout.

Imbu d’elle-même, je la trouvais taciturne, arrogante, et surtout extrêmement injuste avec Frank, son pauvre mari. Elle n’a de cesse de nous répéter qu’il alors l’Histoire mais que, décidément, toute cette merde, c’est pas son truc et que c’est bien inintéressant (un peu comme lui d’ailleurs). Du coup, forcément, entre ça et son (mauvais) caractère, j’ai eu du mal à accrocher.

Pourtant, je l’ai vu réellement évoluer et grandir au cours de ces 850 pages et, même si je n’ai pas toujours été d’accord avec tous ses choix que je considère encore un peu comme étant ceux qu’une fille pourri-gâtée, j’ai fini par m’y faire et par l’accepter.

Jamie, mon beau Jamie.

Je pense que tous ceux qui ont lu ou ont entendu parler d’Outlander connaissent ce nom. C’est celui qui ressort le plus souvent. Jamie, l’écossais roux comme un renard qui fait tomber toutes les demoiselles (réelles ou fictives) en pâmoison. Et en même temps, il a de quoi.

Outre son physique assez avantageux – comparé à tous les écossais rustres, bedonnants et sans dents que nous présent l’autrice tout au long de son récit – notre Jamie a aussi un humour aussi acéré que la lame de son épée. Il est gentil, naturel et serait prêt à tout pour sauver sa dulcinée. Que demande le peuple ?

Et les autres dans tout ça ?

Oui, parce qu’Outlander ne se limite pas seulement à Claire et Jamie.

J’avoue avoir un léger faible pour Murtagh, mais je pense que c’est plus à cause de la série (dans laquelle il apparaît plus) que du roman. J’ai aussi beaucoup apprécié la sœur de Jamie, malgré le fait qu’elle soit un peu le cliché de la sœur au caractère de feu, petite mais qui ne se laisse pas monter sur les pieds et n’hésite pas à envoyer une bonne mandale à son frère pour se faire entendre. Soit.

Les frères Mackenzie, Dougal & Colum, ne me manqueront pas, tout comme Laoghaire.

Mais surtout, surtout, n’oublions pas Randall.

Randall, c’est celui qui aurait pu me faire vomir tellement il est abjecte. Je ne supportais plus de le lire, et encore moins de le voir dans la série (âme sensibles s’abstenir d’ailleurs aux 2 derniers épisodes de la saison 1, TRÈS dur (j’insiste là dessus)), à regarder, un peu moins à lire, même si le sujet est tout autant traumatisant. Pour vous dire, j’aurais aimé être prévenue car je ne pense pas que j’aurais regardé les épisodes 14 & 15 en toute connaissance de cause.

En bref, un talent d’écrivain comme il y en a peu, une histoire remplies de rebondissements, intéressante et enivrante. Le seul point noir je dirais (hormis la dureté du roman, à ne pas mettre dans toutes les mains), c’est la longueur qui peut en effrayer plus d’un – à noter quand même que pour plus de 800 pages, il s’est lu assez vite.

Capture d_écran 2018-05-28 à 13.38.05

Capture d_écran 2018-05-28 à 13.49.10

Capture d_écran 2018-05-28 à 14.10.31

2 commentaires sur “Chronique : Outlander – Le chardon et le tartan de Diana Gabaldon

  1. C’est intéressant de voir ta comparaison avec la série ! Pour ma part, je lis les livres avant de regarder chaque saison correspondante, pour l’instant je suis à la saison 1 après avoir lu le tome 1 mais je n’ai pas encore regardé jusqu’au bout et c’est vrai que je rechigne un peu à visionner les derniers épisodes, la lecture de ces passages m’ayant déjà fait bien froid dans le dos, je n’ose imaginer les scènes dans la série !

    J'aime

    1. La série est plus violente dû aux images. Personnellement je n’ai pas honte de dire que sur le coup, ça m’a un peu – beaucoup traumatisé – et que quand j’ai reregardé la saison 1 (pour me remettre à la page , j’ai passé les passages. On aime tellement Jamie en plus que c’est encore plus compliqué à regarder !
      En tout cas, du bon comme du mauvais dans les 2 mais je ne peux pas m’empêcher de retenir l’écriture de Diana Gabaldon que je trouve géniale.

      Aimé par 1 personne

Répondre

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Google

Vous commentez à l’aide de votre compte Google. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s