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Chronique : Rebelle du désert d’Alwyn Hamilton

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Le destin du désert repose entre ses mains
Prisonnière d’une vie étouffante au coeur du désert, Amani n’aurait jamais imaginé galoper un jour sur un cheval fantastique, en compagnie d’un fugitif recherché pour trahison. Elle ne se serait jamais doutée non plus qu’elle en tomberait amoureuse… ni qu’elle l’aiderait à mener la résistance contre le sultan.

J’avais vraiment tout oublié.

J’avais lu Rebelle du désert à sa sortie, soit en 2016. J’avais beaucoup aimé à l’époque et étais pressée que la suite sorte. Et c’est après 2 ans d’attente que nous avons enfin eu le tome 2. Sauf qu’en 2 ans, j’ai eu le temps d’oublier toute l’histoire. J’ai donc décidé de me replonger dedans pour pouvoir entamer le tome 2 juste après et ne pas me retrouver perdue dans les pages à ne plus me rappeler des personnages ou de l’intrigue.

Je ne me souvenais pour ainsi dire de rien.

Et c’est tant mieux, parce que du coup j’ai eu l’impression de relire un tout nouveau roman et c’était très agréable.

Un monde original.

Je n’avais jamais lu de roman se passant en Orient, encore moins dans un désert rempli de dunes sablonneuse, de personnages en keffieh et de Djins.

J’ai vraiment adoré toutes ces légendes, même si j’aurais aimé que l’autrice développe encore plus cet aspect de l’histoire. J’aurais voulu avoir encore plus d’histoires, de descriptions. J’aurais même aimé, si possible, rencontrer de vrais Djins. Ça, ça aurait été le top. J’aurais aussi apprécié plus de descriptions, car je m’attendais vraiment à retrouver une ambiance toute orientale (musiques, couleurs, motifs, architecture etc. (team jamais contente).

Après il faut avouer que ce roman est assez court (284 pages, soit même pas 300), du coup il est évident qu’on n’y trouve aucun superflu. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, mais je n’ai pas trouvé que l’auteur allait trop vite non plus. Elle a réussi à installer un rythme de croisière et ce nombre de pages était, au final, suffisant (je préfère ça que relire des livres à la Marissa Meyer comme Le gang des prodiges avec 600 pages dont 200 qui ne servent à rien).

En tout cas, je recherche maintenant d’autres livres qui se passent dans le désert. C’était tellement dépaysant et bien écris, j’ai adoré.

Plusieurs quêtes en une.

Tout d’abord, celle d’Amani. Elle rêve d’être libre car la situation des femmes dans son pays et surtout son village est loin d’être reluisante. Invisible car complètement inexistantes aux yeux des hommes, elles ne sont bonnes qu’à être mariées. Elle n’a donc qu’une idée en tête : fuir.

J’ai adoré ce personnage car elle est forte, courageuse, et n’hésite pas à faire des choix qui pourraient paraître douteux venant d’une héroïne mais qui, au final, seraient peut être des décisions que nous prendrions dans la même situation.

Je ne sais pas si c’est mon côté féministe qui refait beaucoup surface en ce moment, mais j’ai aimé voir un roman parler de la condition de la femme. Constater qu’Amani se bat pour sa liberté était encore plus satisfaisant.

À cette quête de délivrance s’ajoute celle d’Arin (qui deviendra bientôt aussi la sienne) qui lui aussi essaie d’échapper aux tyrans qui régissent le Miraji tout en tentant de destituer le Sultan.

En bref, de la matière pour un premier tome et une grande envie pour ma part de me plonger dans le deuxième volet histoire de voir ce qu’a décidé de faire l’auteure.

 

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