Jabber the reader

Chronique : La couleur du mensonge d’Erin Beaty

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Sage Fowler, seize ans, est une bâtarde recueillie par un oncle riche et respecté. Sa seule chance de s’en sortir ? Faire un beau mariage. Elle se présente donc chez une des entremetteuses chargées de l’évaluation du potentiel de chaque candidat – des femmes qui font et défont les fortunes d’une famille, d’une région, d’un pays tout entier. Mais avec sa légendaire indiscipline et sa langue trop acérée, elle échoue lamentablement. Amusée par son cynisme et son sens aigu de l’observation, la marieuse fait toutefois d’elle son apprentie.
Sage s’embarque donc avec un groupe de beaux partis triés sur le carreau dans un périple vers la capitale. Cette précieuse cargaison est escortée par un bataillon de soldats d’élite qui ne tardent pas à réaliser qu’ils sont sur le point de se jeter dans la gueule du loup : le pays voisin, qui prépare une invasion, s’est allié avec certains des seigneurs locaux, et chaque étape du voyage pourrait bien être la dernière. Spécialiste des missions de reconnaissance, l’un des membres de la troupe recrute alors l’aide de Sage. Mais plus elle avance dans sa mission, plus elle découvre, horrifiée, que tout le monde joue double jeu… à commencer par son recruteur lui-même ! Et, doucement, le piège se referme sur elle…

Un roman tant attendu !

Les teasing des éditions Lumen sur leur page Facebook en partageant, tantôt des extraits, tantôt la couverture, n’avaient fait qu’augmenter mon envie de lire ce roman au fur et à mesure que je me renseignais dessus.

C’est donc avec une grande joie que je l’ai mis dans ma wishlist d’anniversaire. Une fois l’objet dans les mains, je peux vous dire que j’étais comme une gamine. Genre, vraiment.

D’abord, la couverture est magnifique. Franchement c’est un petit bijou (et un sacré pavé de 505 pages, aussi).

Ensuite, le résumé vendait du rêve : complot, vengeance, amour et guerre, un combo qui marche souvent à la perfection.

Je me suis donc plongée dedans après avoir lu Ma vie cachée, et là, ça a commencé à se gâter.

J’ai du mal à trouver les mots.

Vous ne savez pas à quel point ça me coûte de faire une chronique avec un ton plutôt négatif sur un livre que j’ai autant attendu et, qu’en plus, on m’a offert. Hélas, ça ne l’a pas vraiment fait avec moi, et ce pour plusieurs raisons.

Tout d’abord parce que je n’ai pas accroché avec l’écriture (ou la traduction, plutôt). Des termes trop pompeux à mon goût, des descriptions à n’en plus finir, des dialogues parfois intéressants et peu dynamiques.

Et à ce stade de la chronique, j’ai toujours du mal à trouver les mots.

Ensuite, les personnages. Ils m’ont laissé sans voix, dans le sens où je n’ai rien à dire dessus tellement ils ne m’ont pas transcendé.

Autant Sage que Ash ou les autres, je ne les ai pas trouvé très étudié et plutôt fades, avec des réaction somme toute attendues.

Il y a évidemment quelques surprises, des fois où je voulais savoir la suite et où je me demandais ce qui allait se passer, mais rien d’assez énorme pour que je puisse tomber totalement in love de ma lecture.

Hélas, il ne servira qu’à décorer ma bibliothèque.

C’est donc une déception amère (bien la première chez les éditions Lumen pour l’instant), et je suis vraiment chafouin. Je me dis que j’en attendais peut-être trop, et que le lire après un roman de Becca Fitzpatrick (qui sont toujours des coups de cœur, ou au moins de très bonnes lectures), n’était peut être pas une très bonne idée.

MAIS !

J’ai trouvé original que, pour une fois, on ne parte pas sur le cliché (comme on peut trouver dans la Sélection que je n’ai pas du tout apprécié, ou dans Le Joyau que j’avais adoré), de la pauvre jeune fille qui va se trouver mariée de force. On a un nouveau point de vue, et c’était plutôt intelligent (même si Sage m’a saoulée du début à la fin du roman avec son attitude d’enfant odieuse et pourrie gâtée)

Bref, pas convaincue, déçue, je ne lirais pas la suite.

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