Jabber the reader

Chronique : Le gang des prodiges de Marissa Meyer

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Il y a plus de dix ans, les Renégats, un groupe d’hommes et de femmes détenteurs de pouvoirs surhumains, ont vaincu les super-vilains. Ils font désormais régner la paix et la justice. Mais les super-vilains n’ont pas disparu… Parmi eux, Nova, qui a dédié sa vie à la lutte contre les Renégats, responsables de la mort de sa famille.
Prête à tout, elle se fait passer pour l’un d’entre eux et infiltre leur repaire afin de les espionner. Mais lorsqu’elle se lie d’amitié avec le fils adoptif des deux principaux Renégats, ses certitudes vacillent…

Le premier Marissa Meyer pour moi !

Quand j’ai lu le résumé sur internet, ça a directement fait tilt dans ma tête. Des héros, des super-vilains, de la justice, de la vengeance. Plutôt un bon combo de départ non ? En plus, j’avais vraiment envie de me lancer dans un écrit de Marissa Meyer, et les Chroniques lunaires ne me tentant pas plus que ça, je me suis dit que Le Gang des Prodiges était probablement fait pour moi.

Mouais.

Au fond, je n’ai pas pas aimé cette histoire (oui, il y a bien deux pas). Mais je ne peux pas dire que je l’ai apprécié non plus. En fait, elle n’a rien provoqué en moi, et c’est plutôt rare. Vous savez, ce sentiment de neutralité quand vous refermez un livre et que vous ne savez pas quoi en penser, que ce soit dans le positif ou le négatif ? Ben c’est un peu ce qui m’est arrivé ici.

En soit, je n’ai pas trouvé l’écriture de Marissa Meyer extraordinaire. Pourtant, j’ai avancé super vite dans le roman, malgré le fait qu’il fasse presque 600 pages, gros bébé, donc.

J’ai bien aimé le principe des supers héros, jusqu’à ce que je trouve une grosse analogie avec les X-Men, par rapport à une certaine personne avec un certain pouvoir (suspens suspens). J’ai en revanche adoré quand l’autrice décrivait les capacités de chacun, et j’aimais bien imaginer à quoi ressemblait tel ou tel pouvoir.

Des protagonistes assez plats.

Les personnages ne m’ont pas plu plus que ça, et je pense que c’est à ça que tient le fait que je suis sortie de ma lecture un peu perplexe.

Nova ne m’a pas intéressé plus que ça, Sketch n’est pas réellement comme on le décrit – il est censé être épris de justice alors que, la plupart du temps, je le trouve un peu borderline.

La seule personne que j’ai réellement aimé alors qu’elle n’apparait que très peu, c’est Phobie, et un peu Ace Anarchy aussi. Peut-être est-ce dû à leur côté mystérieux.

Il y a un truc que j’ai adoré en revanche, mais dont je ne peux pas vous parler sans vous spoiler un petit bout de l’histoire – c’est ballot, je sais, mais sachez que j’ai beaucoup aimé et que ça concerne les relations entre les personnages.

Un scénario un peu en tour de Pise.

Un gros problème en revanche selon moi qui serait presque un plot hole comme on l’appelle si bien en anglais : la crédibilité de l’histoire et des personnages qui sont un peu bancales.

Bon déjà, on entre assez tard dans le vif du sujet et selon moi, les 600 pages sont largement exagérées, et leur livre pourrait se résumer en 400 feuilles que ce ne serait pas plus mal. Mais il y a des trucs où je me suis dis que, vraiment, les Renégats, c’était un peu des concons sur les bords quand même. Dans le résumé, on nous dit que Nightmare va s’infiltrer dans le repère des Renégats pour devenir Insomnie. Et malgré toutes les ressemblances, petites comme grandes, ces derniers ne voient pas ce qui se trouve juste sous le bout de leur nez, et je me dis que pour des super-héros, ben plus futé, ça aurait pas été de refus.

En revanche, j’ai été très intriguée par Le Bandit, un membre des Renégats dont le pouvoir nous est caché jusqu’aux bon trois quarts du roman.

Bref, je suis perplexe sur ce roman que j’ai pourtant fini assez rapidement compte tenu du grand nombre de pages.

PS : il faut aussi avouer que la couverture à la Tron a énormément penché dans la balance, étant donné le fait que c’est un de mes films préférés (parmi tant d’autres)

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