Jabber the reader

Chronique : Le joyau de Amy Ewing

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Qui dit Joyau dit richesse. Qui dit Joyau dit beauté. Qui dit Joyau dit royauté. Mais pour les filles comme Violet, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n’importe quelle servitude : Violet est née et a grandi dans le Marais avant d’être formée dans l’optique de devenir Mère-Porteuse pour la royauté. En effet, au sein du Joyau, la seule chose qui prime sur l’opulence et le luxe, c’est la descendance…
Achetée par la Duchesse du Lac lors de l’Enchère des Mères-Porteuses, Violet est accueillie par une gifle. Désormais connue sous l’appellation #197, elle va rapidement découvrir la brutale réalité qui sous-tend l’étincelante façade du Joyau : cruauté, trahisons et violence sourde sont les méthodes de la royauté.
Violet doit accepter ce sinistre quotidien… et tâcher de rester en vie. Mais c’est alors que naît une romance interdite entre elle et un séduisant jeune homme, loué pour servir de compagnon à la nièce aigrie de la Duchesse. Bien que la présence de ce dernier vienne illuminer le sombre quotidien de Violet au cœur du Joyau, les conséquences de leur relation illicite vont dépasser ce qu’ils redoutaient…

Un a priori avant même d’ouvrir le livre.

Je ne sais pas si vous vous souvenez du savon que j’avais passé au premier tome de La Sélection de Kierra Cass. Je l’avais démonté de haut en bas, le pauvre.

Frustrée et en colère, je m’étais dit que, les couvertures avec une fille en robe princesse dessus, c’était fini (sauf The Curse, parce que ça compte pas, The Curse).

Et puis sont arrivés les commentaires, et avec ça, un titre qui ressortait souvent : Le Joyau. J’en avais entendu parler, je l’avais sur l’application Kindle parce que il était en promo et que je m’étais dis Why not, mais je ne m’étais jamais lancée. Curieuse donc, et un peu réticente aussi, il faut l’avouer, parce que j’étais persuadée que ce serait une sorte de remix de La Sélection.

Mais quelle grossière erreur.

Ce roman a tout simplement été un coup de cœur. La seule raison qui fait que j’ai mis du temps à lire ce livre c’est parce que je n’avais pas le temps, et vous n’imaginez pas quelle frustration ça a été pour moi.

Je n’avais qu’une envie : ouvrir mon portable, me cacher dans un coin et m’enfiler de A à Z cette pure merveille ! Tout comme The Curse, c’est un vrai coup de foudre et je compte acheter la trilogie en entier sous peu.

J’ai beaucoup aimé les personnages, qui ont leur caractère propre. J’ai adoré le fait que l’histoire d’amour commence assez tard dans le roman (un peu plus de 50%), pour pouvoir laisser l’intrigue se développer sans que du love to love vienne tout gâcher. Et même une fois que les personnages sont présentés l’un à l’autre et que leurs sentiments se développent, l’amour n’est pas trop présent et pourtant on sent leur soutient indéfectible l’un envers l’autre, peu importe ce qu’il se passe.

Loin des clichés mièvres de la plupart des romans.

J’ai été surprise à plusieurs reprises. Je croyais pouvoir prévoir ce livre et anticiper les chapitres et je me trompais la plupart du temps, l’auteure prenant le contre pied de ce que je pensais.

L’écriture est géniale, aérée, fluide. Des descriptions juste comme il faut et une histoire de base vraiment entrainante.

J’ai adoré l’histoire de Violet, mais c’est celle de Ash qui m’a le plus touchée. Je l’ai trouvé très belle et horrible à la fois. J’avais envie de le prendre dans mes bras et de lui dire que tout allait bien aller, que ce n’était qu’une mauvaise passe.

Le monde où les personnages vivent est dur, sans pitié avec eux, et c’est parfois compliqué à appréhender. Pourtant, de ce roman, j’ai tout aimé.

Bref, coup de foudre et de bambou en même temps sur le coin de la tête ! La fin est juste géniale et je n’ai qu’une envie : lire la suite !

 

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