Jabber the reader

Chronique : La Sélection de Kierra Cass

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Elles sont trente-cinq jeunes filles : la Sélection s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le cœur du prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’œil des caméras… Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés…

J’arrive encore après la guerre.

Mais que voulez vous, ce n’est pas ma faute si La Sélection ne me faisait pas du tout envie, avec son trio amoureux, ses héroïnes indécises et son scénario mal ficelé !

Quoi, ma chronique se résumé à ces quelques mots ? Mais non, mais non, je vais développer, quand même.

Bon, tout d’abord, j’ai acheté ce livre parce que le tome 1 était, en même temps que le premier livre de The Curse, et Le Joyau, en solde sur Kindle. Du coup, n’ayant jamais sauté le pas de la lecture, mais tout de même un peu curieuse, je me suis dis : pourquoi pas ?

Bon, que dire sur ce roman ?

Tout d’abord, je suis perplexe. J’aime plutôt bien le style d’écriture de l’auteure, fluide, direct et agréable à lire, le livre ne m’a fait qu’une journée. Pourtant, même si j’ai tourné les pages sans m’en rendre compte et à une vitesse plus que raisonnable, ben ça l’a juste pas fait.

Premièrement, le système des castes avec les numéros. Très mal expliqué au départ, on ne nous dit pas réellement à quoi correspond un 6, 8, 5, 2 ou tout autre chiffre, et c’est assez perturbant.

Un rythme totalement décousu.

Ensuite, tout se passe vite et lentement à la fois, et j’ai eu l’impression que, malgré le fait que l’autrice essaie de mettre du rythme dans son livre, on n’avance pas réellement comme il le faut dans l’histoire.

Pour ce qui est de l’héroïne, elle fait partie des 5, une caste qui, malgré le fait qu’elle ne soit pas la pire, connait beaucoup de difficultés à se nourrir et à survivre. Enfin, c’est ce que l’auteur essaie de nous faire croire, parce que America (notre héroïne), cuisine quand même pas mal, au début du livre, pour une fille qui doit se serrer un minimum la ceinture.

Des personnages qui ne m’ont clairement pas fait rêver.

Elle se plaint beaucoup, et je crois qu’on a bien compris à quel point c’était : une belle fille mais qui reste naturelle et arrive à se reconnaître dans le miroir contrairement à certaines filles maquillées à la truelle. Bref, je n’ai pas du tout accroché avec son caractère.

Et puis alors là, je suis désolée, mais même si j’ai l’impression que tout le monde est pour Maxon, moi je le trouve fade. Aucun relief, comme pour America d’ailleurs, hormis le fait qu’elle soit indécise au possible.

Je trouve qu’il a le charisme d’un mollusque alors qu’on essaie de me le vendre comme un Prince ! N’importe quoi.

À la rigueur, le seul que j’ai plutôt apprécié, c’est Aspen, mais je vois le truc se faire gros comme une maison qu’il va se faire fumer sur place par môsieur Maxon le roi des enquiquineurs, tout ça parce que môdame America n’est pas capable de voir quelqu’un qui l’aime et qui fait des sacrifices pour elle.

Je me souviens finalement maintenant pourquoi j’avais décidé que cette série était totalement inintéressante à mes yeux. BREF, ce livre m’a juste énervé et il est trèèès peu probable que je lise la suite.

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