Jabber the reader

Chronique : Dix petits nègres, d’Agatha Christie

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Dix personnes apparemment sans point commun se retrouvent sur l’île du Nègre, invités par un mystérieux M. Owen, malheureusement absent. Un couple de domestiques, récemment engagé, veille au confort des invités. Sur une table du salon, dix statuettes de nègres. Dans les chambres, une comptine racontant l’élimination minutieuse de dix petits nègres. Après le premier repas, une voix mystérieuse s’élève dans la maison, reprochant à chacun un ou plusieurs crimes. Un des convives s’étrangle et meurt, comme la première victime de la comptine. Une statuette disparaît. Et les morts se succèdent, suivant le texte à la lettre. La psychose monte. Le coupable se cache-t-il dans l’île, parmi les convives ?

Oulah oulah oulah ! Long time no see les ami(e)s !

Plus d’une semaine déjà ? Entre les fêtes, la famille, les révisions et la vie en un sens général, je n’ai pas vu ces derniers temps passer ! Mais je ne vous ai pas oublié, ne vous inquiétez pas ! Chose promise chose due, avant ma chronique d’un autre roman de Maddie D. (que j’ai moins aimé que les autres d’ailleurs, mais je vous en parlerais plus dans ma chronique), je vous reviens avec une autrice et un genre tout à fait différent !

Première chronique d’une grande autrice.

Agatha Christie pour vous servir avec le sublime « 10 petits nègres« .

Ce roman, je l’avais lu il y a pas mal de temps, durant ma jeunesse collégienne ! Et j’avais adoré ! Ce suspens que distille Agatha Christie à travers les pages, ligne par ligne ! Elle a une écriture tellement prenante que ça en devient fascinant ! On pourrait la croire vieillotte, mais pas du tout. Elle reste ancrée dans le temps et chacun peut la lire sans se retrouver perdu dans un vocabulaire compliqué ou des tournures ou longueurs de phrases à coucher dehors (bonjour Stephen King).

Bref, ce roman est un vrai coup de cœur pour moi, et j’ai hâte de lire le crime de l’orient express que j’ai emprunté à la médiathèque.

Connaissant la finalité de l’histoire, j’avais cependant oublié quelques détails. Je me suis donc amusée, sachant qui était le coupable, à essayer de voir si, à l’époque, en réfléchissant mieux, j’aurais pu trouver le (la) mauvais(e) garçon (fille) de l’histoire.

Un talent indéniable pour le suspens.

Eh bien il s’avère que non. Parce qu’il s’il m’est arrivé de soupçonner le (la) coupable, je l’ai fait avec tous les autres. Donc bon, je ne suis pas vraiment une inspectrice dans l’âme.

En bref, ce que j’ai aimé dans ce roman c’est le huis clos qui nous angoisse, les personnes qui disparaissent au fur et à mesure sans qu’on sache réellement pour quoi. Et quand on croit avoir comprisAgatha vient ébranler toutes nos convictions pour nous montrer à quel point on fait fausse route !

Bref, une tuerie, que je conseille même si la réputation n’est clairement plus à faire.

 

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