Jabber the reader

Chronique : Eleanor and Park de Rainbow Rowell

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Etats-Unis, 1986. Eleanor est une lycéenne trop rousse, trop ronde et est harcelée par tout le monde au lycée. Dans le bus scolaire, elle a l’habitude de s’asseoir à côté de Park, un garçon timide, qui l’ignore poliment. Peu à peu, les deux lycéens vont se rapprocher, liés par leurs passions communes pour les comics et les Smiths

Grosse réputation, grosse déception.

Aujourd’hui, je m’attaque à un grand nom de la littérature jeunesse ou à, en tout cas, un titre qui a fait couler beaucoup d’encre : Eleanor and Park, de Rainbow Rowell.

Je ne sais pas s’il est réellement nécessaire de présenter ce roman qui raconte l’histoire d’une jeune rouquine un peu rondelette, Eleanor, et d’un jeune garçon asiatique, Park, dans les années 1985.

Je n’ai pas aimé, et je ne peux clairement pas dire que c’est un coup de cœur comme pour la plupart des gens qui l’ont lu (mais je commence à me faire au fait que je suis bizarre au niveau lecture, étant donné le tollé des Fiancés de l’Hiver).

Non, je n’ai pas tout détesté.

Bref. L’histoire est touchante. J’ai aimé sa simplicité. Le fait que l’auteur n’essaie pas de nous romancer plus que ce qu’il ne fallait, ou que les personnages soient lambdas, comme on pourrait en croiser dans la rue, et pas une caricature de beau goss bronzé aux yeux vert d’un mètre quatre-vingt dix et au cheveux noir coiffés courts (attention, j’aime beaucoup ce genre de cliché, mais ici, il est clair que ç’aurait été malvenu).

MAIS !

J’ai mis du temps à le lire, prêt d’un mois. J’ai trouvé ça cool, au début, et puis, au bout d’un moment, je me suis lassée.

Lassée de l’écriture, des personnages, de l’histoire.

J’aime quand ça rebondit, quand ça pète de partout, d’où le fait que mes genres préférés soient la Dystopie, la SF, le Fantastique, Fantasy toussa toussa, et là il faut avouer que c’est une histoire tout en douceur qui nous est présentée. Peut-être trop.

Rien de bien nouveau sous le soleil.

Parce que si j’ai lu, par exemple, Le vide de nos cœurs, qui, somme toute, n’est pas non plus une histoire pleine d’explosions et de folie, je l’ai trouvé plus rythmé.

Or, quand on a compris le schéma que suit Rainbow Rowell, pas de surprise, on s’attend à la plupart des chapitres, ou au moins aux réactions des personnages. Ce roman s’inscrit dans un nouveau genre qui se veut plus réaliste, terre à terre, et j’avoue préférer les choses un peu plus extraordinaires.

Je n’ai pas apprécié la fin plus que ça bien qu’elle change de celles qu’on peut lire.

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