Jabber the reader

Chronique : Mystic City de Theo Lawrence

Publicités

http://amzn.to/2wATpSc

Aria Rose, la plus jeune héritière d’une des deux plus puissantes familles rivales de Mystic City, se retrouve promise à Thomas Foster, le fils des pires ennemis de ses parents. Leur union est sensée mettre fin à des décennies de vendetta politique, et réunir les habitants des Aeries, la classe dominante de la ville, contre les Mystiques bannis qui errent et fomentent dans ses bas-fonds.
Mais Aria ne se souvient pas être tombée amoureuse de Thomas ; de fait : elle se réveille un matin avec de grandes zones d’ombres dans sa mémoire. Et elle ne parvient pas à comprendre pourquoi ses parents auraient accepter de s’unir aux Foster en premier lieu. Quand Aria rencontre Hunter, un rebelle et séduisant Mystique des bas-fonds, elle commence à retrouver des bribes de souvenirs, et comprend qu’il détient la clé de son passé.
Les choix qu’elle sera amenée à faire sauveront ou condamneront la ville – et sa propre existence.

Un livre qui m’attirait depuis pas mal de temps.

Je sais que ça fait longtemps que ce livre est paru (aux éditions PKJ), et ça fait aussi longtemps que je souhaitais le lire, mais le fait qu’il n’y aie pas de suite (on va en parler vous inquiétez pas, cet article aura son petit coup de gueule de rigueur à la fin eheh) m’avait pas mal refroidi.

L’histoire est simple : revisiter le compte de Roméo et Juliette version moderne, presque dystopique.

L’écriture est fluide et légère.

J’ai l’impression de souvent dire ça, mais c’est vrai. Il n’y a pas de longueur dans les descriptions qui sont présentes sans manger totalement le récit (contrairement à La Passe – Miroir, de Christelle Dabos, dont j’ai fait la chronique).

J’ai beaucoup aimé les personnages, notamment Hunter. Ténébreux et mystérieux à souhait, mais pas trop. Gentil et rebelle à la fois, une tuerie ce garçon ! Et puis, contrairement à notre cher Gidéon, dans Rouge Rubis dont j’ai fait la chronique – que de pub ici dites dont, j’aime son prénom !

Bref. Les personnages sont bien travaillés. En tout cas, les principaux, car on a peu d’informations je trouve sur les personnages secondaires qui sont quand même pas mal survolés.

Les petits reproches que j’ai à faire, et qui font aussi que si ce livre a été une très bonne lecture et non pas un coup de cœur, c’est peut-être la facilité du roman.

Une mise en place trop rapide.

Notre Juliette (Aria), est amnésique et se réveille dans un monde où elle est fiancée à un homme dont elle ne se souvient même pas d’être tombée amoureuse. L’héroïne se pose des questions dès le départ et peut-être un peu trop. C’est à dire qu’on a presque l’impression que malgré son amnésie, elle sait ce qu’il lui est arrivé. Il n’y a pas vraiment de suspens par rapport à ce sujet dans le roman.

En revanche, si c’était voulu par l’auteur, c’est réussi.

Le gros HIC !

SINON ! On en parle du fait que le premier tome est trouvable en Français, le second en Anglais, et le troisième uniquement en Allemand ? Je sais qu’apprendre des langues c’est bien, m’enfin bon quand même ! Non vraiment déçue que pour une fois, un livre que, personnellement je trouve assez original malgré la trame de base, n’aie pas de suite !

Pour ce qui est de la fin, je l’ai bien aimé. Car pour moi c’est une fin qui, si on lisait ce livre pour l’histoire d’amour, comme moi, convient tout à fait. En revanche, pour ceux qui préféraient l’histoire plus « profonde », il va falloir vous armer de patience ou vous mettre aux langues!- !

 

Publicités

Publicités